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L’alliance Lepep : «Nous réclamons la date des élections»

Les trois leaders de l’alliance Lepep demandent à ce que la date des élections soit connue au plus vite.
Le round continue sur la place Sun Trust. Les critiques fusent de toutes parts et l’alliance Lepep n’est pas près de donner sa part aux chiens. Si Anerood Jugnauth n’était pas présent à la conférence de presse hebdomadaire, Pravind Jugnauth, Ivan Collendavelloo et Xavier-Luc Duval n’ont pas manqué de qualificatifs pour fustiger la campagne électorale de l’alliance PTr-MMM. Ainsi, impossible de passer à côté des mots tels que «dérapage», «bassesse», «incitation à la violence et à la haine communale», «infecte», «désastreux», «catastrophique», qui ont été répétés plusieurs fois au cours de la conférence. 
 
Tour à tour, les trois leaders ont tapé sur le dos de Navin Ramgoolam et Paul Bérenger, s’indignant du fait que le Parlement ait été dissout sans que la date des élections générales n’ait été préalablement annoncée. «Nous fonctionnons aujourd’hui dans un pays qui est sans Parlement, sans rapport d’audit et sans date d’élections. Cette répression politique est effrayante. Nous réclamons la date des élections et demandons à la population de faire attention à la dictature», a déclaré le leader du PMSD, Xavier-Luc Duval.
 
Selon le leader du Mouvement Liberater, Ivan Collendavelloo, l’alliance Lepep a noté une grande vague d’adhésion dans les circonscriptions, vers les trois composantes de l’alliance, après leur meeting qui avait eu lieu à Vacoas : «C’est une immense satisfaction. Nous avons aussi constaté de nombreuses adhésions à l’alliance alors que, de l’autre côté, c’est une véritable déroute.» Et d’ajouter : «Navin Ramgoolam pe deklar zanfan ki pa pou li», disant que ce dernier veut s’honorer pour l’introduction des soins de dialyse à Maurice, «alors qu’il ne déclare pas ses enfants», poursuit Ivan Collendavelloo. Se permettant une petite blague, Ivan Collendavelloo a tiré quelques rires moqueurs en déclarant : «Je ne parle pas d’autres choses (rires), mais de scandales, de fraudes et de corruption.» 
 

Mauvaise gestion

 
Commentant le problème de distribution d’eau à travers le pays, ce dernier a qualifié cette situation de honteuse. Pour Pravind Jugnauth, il s’agit d’un problème qui ne date pas d’hier et qui est prioritaire «aux milliards de roupies dépensées pour la carte d’identité». Pour lui, c’est la faute aux dirigeants et à la mauvaise gestion de la Central Water Authority (CWA). Depuis que l’alliance, dit-il, a annoncé les douze mesures qu’elle allait adopter au cours de son mandat, si elle est élue, «on a de plus en plus d’adhérents», confirmant l’élan positif ressenti depuis que les trois partis ont formé l’alliance Lepep. 
 
Pour lui, il ne fait aucun doute que Navin Ramgoolam est tombé «à un niveau de bassesse», allant jusqu’à critiquer l’état de santé d’Ivan Collendavelloo. Selon Pravind Jugnauth, le fait que Navin Ramgoolam n’ait toujours pas annoncé la date des élections est un signe de «panique» de sa part. 
 
Répliquant aux attaques de Navin Ramgoolam sur sa gestion du ministère de l’Intégration sociale, Xavier-Luc Duval a cru bon de rappeler toutes les actions qu’il a menées à l’époque au sein de ce ministère. Après cette tirade, le leader du PMSD a accusé Navin Ramgoolam et Paul Bérenger de jouer les morts sur le projet de IIe République. «On dirait qu’ils ont honte de ce projet. On ne les entend plus en parler alors que c’est une élection primordiale pour notre pays. Ils vont apporter des changements substantiels à notre Constitution, mais refusent de s’engager dans un débat sur le sujet. Si la population est dupe, ils vont utiliser cette élection comme un référendum pour changer notre Constitution. C’est criminel de leur part», a-t-il déclaré, en réclamant des précisions sur le projet de loi, sur le rôle du président et du Premier ministre. Leur demande sera-t-elle entendue ? Attendons voir.