• Championnats du monde de para-athlétisme de Kobe : objectifs médailles et qualification paralympique
  • Realme 12 pro + : du très bon, mais pas si puissant
  • Hypertension : l’urgence de faire baisser la pression !
  • Chute fatale à Choisy, Baie-du-Cap : un maçon meurt au fond d’une fosse après une soirée bien arrosée
  • Vivre avec le lupus - Mélanie Regnaud : ma maladie invisible, mon fardeau
  • États-Unis : alerte tornades en séries !
  • Your safety first : les chauffeurs de taxi formés à l’autodéfense
  • Post-meeting du 1er Mai : le PM relance les débats sur la Drug Court
  • Nouveau sélectionneur national pour le Club M : Guillaume Moullec peut-il faire mieux ?
  • La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume - Les «zakos» reprennent d’assaut les salles de cinéma

Salaire minimum : les grandes interrogations

Un atelier de travail tripartite se tiendra bientôt pour examiner les recommandations émanant de l’étude sur l’introduction  d’un salaire minimum dans le secteur privé. Vincent d’Arifat, de la Mauritius Employers’ Federation (MEF), et Jane Ragoo,  secrétaire de la Confédération des travailleurs du secteur privé (CTSP), s’expriment sur le sujet.  

Que pensez-vous d’une éventuelle instauration d’un salaire minimum dans le secteur privé?

 

Vincent d’Arifat : Les syndicalistes sont libres dans leurs actions. Je dois toutefois  préciser que si un salaire minimum doit être instauré, il faudra prendre en considération tous les paramètres de notre économie. C’est fondamental de considérer ce fait.

 

Jane Ragoo : Plus de 100 000 personnes à Maurice, dont 85% de femmes, touchent un salaire de moins de Rs 6 000, d’où notre mobilisation. Nous connaissons la situation des personnes qui font un travail précaire avec un salaire très bas. Nous nous battons pour plus de justice sociale.

 

Selon le Conseil des ministres, un atelier de travail tripartite se réunira prochainement pour examiner les recommandations contenues dans une ébauche de rapport rédigée dans le cadre de l’étude sur l’introduction d’un salaire minimum dans le secteur privé. Votre avis ?

 

Vincent d’Arifat : Nous avons déjà un système très complexe où un salaire minimum existe. Comme nous sommes tous ici en faveur de la création d’emplois, d’un environ-nement de travail propice et d’un salaire décent pour tous, je ne peux qu’être pour cet atelier de travail. On va voir dans quelle mesure on peut avancer. 

 

Jane Ragoo : Nous n’avons cessé de tirer la sonnette d’alarme sur ce sujet et il est temps qu’il y ait des actions. Nous invitons tous les travailleurs à se mobiliser pour une marche le samedi 4 octobre dans les rues de Rose-Hill. Ce rassemblement va coïncider avec la Journée mondiale du travail décent, le 7 octobre. Il y a eu trop d’abus.

 

Comment arriver à un consensus sur le sujet ?

 

Vincent d’Arifat : Le salaire n’est qu’une partie d’un tout. Les lois du travail méritent aussi toute notre attention.

 

Jane Ragoo : Nous avons envoyé des lettres aux parlementaires. Et il est temps que les choses bougent. En tout cas, il faut que cet atelier se réunisse avant les élections pour trouver un compromis.  Les travailleurs ne cessent de venir nous voir pour nous parler de leurs difficultés. Trop de familles vivent avec un salaire de misère.