Illibère sa voix, délivre son talent et… la magie opère. Il ne lui en faut pas plus. Ceux qui se passent les singles Mo lamet Music for the Soulen boucle en savent quelque chose. Hans Nayna, 27 ans, est le phénomène musical du moment. Difficile d’être passé à côté. Impossible de ne pas avoir vu un commentaire élogieux concernant l’album de ce jeune homme qui, depuis son aventure à l’émission Runstarà la Réunion (et même avant) et après avoir été le gagnant du Grand Casting de l’océan Indien, trace son petit bonhomme de chemin… En musique, il va de soi !
Et il faut croire qu’il a eu raison de s’accrocher, de persévérer malgré des obstacles, ici et là, qui ont jalonné son parcours, qu’il continue de peaufiner. De son petit nuage musical, c’est avec beaucoup d’humilité que le principal concerné vit son succès : «C’est incroyable ce qui se passe. J’en suis conscient et je le vis avec beaucoup de bonheur. Avec cet album, c’est un partage que je fais avec tous ceux qui aiment ma musique mais aussi avec tous les musiciens qui ont contribué à faire du projet une réalité. Je n’avais jamais travaillé avec certains parmi mais ils ont pu donner une belle direction à mes compositions. Si je devais trouver un autre mot pour définir l’album, ce serait feeling. Car, finalement, tout s’est fait avec beaucoup de feeling.»
Depuis qu’il a sorti son album Music for the Soul- grâce au concept Crowdfunding – on parle de lui partout. Dans les médias, sur les ondes ou encore sur les réseaux sociaux… Il n’y en a que pour Hans Nayna : «C’est gratifiant et c’est surtout encourageant.» La tête dans les étoiles, il garde toutefois, précise-t-il, les pieds bien sur terre et partage le mérite avec ses musiciens. «Je reste les yeux rivés sur mes objectifs : aller de l’avant.»
Entre sa tournée, où il a pu dévoiler ses autres titres – With you, Hope, Feelings ou encoreSong for my guitar,entre autres –, Hans Nayna a aussi été plébiscité dans les médias, d’ici et d’ailleurs, notamment dans Star Telegram, au Texas, États-Unis. Son timbre, son style, sa présence scénique... le jeune Mauricien n’a pas laissé insensible le journaliste. «There’s absolutely no reason why he shouldn’t be able to find an audience on this side of the planet»,souligne l’article de presse.«Je ne peux qu’être content de savoir que ma musique touche, qu’elle traverse les frontières et qu’elle suscite de l’intérêt», confie un Hans modeste.
Mais ce«petit pas»en avant, ce «rêve»qui se passe bien n’est, précise-t-il, que le début : «Je suis un opportuniste.»Son projet : «Aller plus loin, faire une grande tournée, une world tour»et continuer à se raconter sur les scènes de son île et plus loin. En ce moment, il savoure chaque occasion qui lui permet d’être en contact avec son public : «Le risque pour moi est de le saturer mais j’aime bien le retrouver à chaque fois que je le peux. J’ai même appris qu’il y a deux personnes qui me suivent depuis le début en répondant présentes à tous mes concerts.»
Ce sont ces toutes petites choses, dit-il, qui l’encouragent à se donner, à monter encore et encore sur scène (pieds nus parce qu’il aime ça), pour libérer sa voix et délivrer son talent…