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Chute au Souffleur : Ridwan Sulliman succombe à ses blessures

Rickza Sulliman voudrait connaître les circonstances de la chute qui a coûté la vie à son fils.

Cet électricien de 20 ans, habitant Vacoas, est décédé après s’être fracturé le crâne trois jours plus tôt, dans un accident survenu lors d’une randonnée.

Le 15 octobre est désormais un jour noir dans son existence. Rickza Sulliman, un électricien de 44 ans, habitant La Caverne, Vacoas, a perdu son fils unique dans des circonstances tragiques. Ridwan, 20 ans, est décédé après avoir fait une chute trois jours plus tôt. Le jeune homme, qui était aussi électricien, faisait une randonnée au Souffleur, le dimanche 12 octobre, lorsque l’irréparable s’est produit. Grièvement blessé à la tête, il a rendu l’âme mercredi. Le rapport d’autopsie indique qu’il a succombé à une fracture du crâne.

 

Depuis ce drame, Rickza, son épouse et sa fille de cinq ans, sont perdus. Ridwan était, selon eux, un jeune homme qui avait des projets plein la tête. Après des études techniques et l’obtention d’un City & Guilds en électricité, il a commencé à travailler avec son père. Mais son rêve était de créer une entreprise spécialisée dans les travaux électriques. Cependant, le destin en a décidé autrement.

 

Le jour fatidique, Ridwan a quitté le domicile familial vers 17h15, en disant qu’il allait faire une balade au Souffleur. «Il y avait un neveu et un cousin. Ils sont partis en voiture», explique Rickza. Ce n’était pas la première fois, dit-il, que son fils partait se promener là-bas avec eux. 

 

Vers 19 heures, ne voyant pas Ridwan rentrer, sa famille commence à s’inquiéter. «Je lui ai téléphoné et il m’a dit qu’il était en route. Mais vers 20h30, j’ai reçu un appel de mon beau-frère qui m’a dit que mon fils et le sien avaient eu un problème. J’ai pris la route immédiatement. Sur place, je suis tombé sur des policiers qui tentaient de descendre une falaise. C’était difficile pour eux, car il faisait déjà nuit. Il était 21 heures», raconte Rickza.

 

Une unité du Groupe d’intervention de la police mauricienne est mandée sur place pour secourir Ridwan et son cousin. Ce dernier est remonté en premier. Il s’en est sorti avec des fractures. «Ce n’est que vers 23 heures que les policiers ont pu remonter mon fils. Il était conscient, mais n’arrivait pas à parler», poursuit Rickza. Le jeune homme est transporté d’urgence à l’hôpital de Rose-Belle, puis envoyé à Candos où il passe un scanner vers 2 heures du matin. Il retourne ensuite à Rose-Belle vers 3h30 et est admis à l’unité des soins intensifs. 

 

«Mon fils a sombré dans le coma. Son médecin nous avait dit que Ridwan n’avait que 10 % de chance de survivre. Je suis parti le voir mercredi matin. J’ai appris la terrible nouvelle au téléphone vers 9 heures, alors que je venais de rentrer à la maison. C’est un policier du poste de l’Escalier qui m’a informé du décès de mon fils. Ses funérailles ont eu lieu dans la soirée, au cimetière de Phoenix», se lamente Rickza.

 

Plusieurs faits troublants l’intriguent cependant : «On voudrait aussi savoir où est passé le téléphone portable que Ridwan a acheté à Rs 17 000 il y a trois mois. Pourquoi quelqu’un lui a téléphoné ce jour-là pour insister afin qu’il les accompagne dans cette randonnée ?» Le cousin de Ridwan, blessé également lors de cette sortie, n’était pas disponible pour une déclaration.