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Trois morts dans un incendie à Vacoas

Janine Tonta est sous le choc après la disparition de son compagnon Maxo Anodin.

La Caverne est sous le choc depuis qu’un incendie a ravagé une maison en tôle dans laquelle trois personnes ont péri. La police a procédé à l’arrestation d’un suspect. Mais les proches des victimes, en quête de vérité, sont angoissés à l’idée de ne jamais savoir ce qui s’est réellement produit le soir du drame. 

Il est des destins qui laissent sans voix. Comme celui de Jacqueline Joachim. Cette Vacoassienne est l’une des victimes de l’incendie de la maison qu’elle louait depuis six ans. Pour son fils Mike, 33 ans, cette perte est d’autant plus dure que Jacqueline fêtait ses  59 ans le jour où le feu a éclaté.

 

«Elle est morte sans qu’aucun de ses enfants n’ait pu lui souhaiter un joyeux anniversaire», pleure Mike, complètement effondré. Car ce dernier affronte non seulement le décès de sa mère, mais aussi celui de son frère Bernard. Ce dernier, âgé de 34 ans, vivait avec sa mère et prenait soin d’elle. «C’est toute notre famille qui est bouleversée par ce double drame. On ne pourra jamais oublier ce jour fatidique», soupire Mike qui ne peut contenir son émotion. Qu’a-t-il bien se passer dans la nuit du 13 au 14 octobre ? Mike est persuadé qu’il s’agit d’un acte criminel.

 

«Ma mère fréquentait un homme. Mais, depuis quelque temps, ils n’étaient plus en bons termes. Et il y a quelques jours, après une dispute, mon frère Bernard l’a mis à la porte. Il ne l’a pas digéré et a proféré de graves menaces», soutient-il d’un air accablé. Sa mère, dit-il, recevait une pension de l’État, qui lui permettait de subvenir à ses besoins. «Mais elle faisait aussi quelques petits boulots pour arrondir ses fins de mois. Mon frère, quant à lui, était cuisinier dans un hôtel. C’était des gens extraordinaires qui avaient pour seul défaut un penchant pour la bouteille.»

 

Janine Tonta, la concubine de Maxo Freddy Anodin, la troisième victime de l’incendie, est tout aussi effondrée. Pour elle, il est impensable que l’homme de sa vie ne soit plus de ce monde. Selon Janine, Maxo s’est rendu chez son ami Bernard après le travail, histoire de prendre quelques verres. « Il est passé à la maison avant d’aller là-bas et je lui ai dit de ne pas rentrer trop tard. Il était accompagné d’un ami. Après avoir vidé une bouteille ensemble, ce dernier est rentré chez lui. Maxo est alors parti à la boutique afin d’acheter une autre bouteille pour la boire avec les deux autres victimes», précise-t-elle. Elle poursuit : «J’ai guetté son retour toute la nuit, en vain. Ce n’est que le lendemain que j’ai appris la triste nouvelle. C’était sa deuxième visite chez cet ami.» 

 

La police a ouvert une enquête et avait arrêté le concubin de Jacqueline Joachim, Henry Racoute. Ce dernier a été relâché. Dans le voisinage des victimes, on affirme avoir entendu une violente dispute au domicile de Jacqueline Joachim, environ une heure et demie avant que l’incendie n’éclate. 

 


 

Les mains imbibées d’essence, il meurt en allumant une cigarette 

 

Il n’a pas vu le danger et a agi par habitude. Rameshwar Jawallalpersand est décédé dans des circonstances tragiques le jeudi 16 octobre. Il a subi de graves brûlures alors qu’il tentait d’allumer une cigarette. L’habitant de la route Petit Verger, à Petite Rivière, avait les mains imbibées d’essence à ce moment-là, car il avait, quelques minutes plus tôt, nettoyé un moteur.

 

«Il est tailleur de pierre de profession et il nettoyait justement le moteur qu’il utilise pour son travail, quand ses vêtements ont pris feu», témoigne un proche de la famille. Célibataire de son état, il était le deuxième d’une fratrie de cinq enfants. L’un de ses frères, établi en Afrique du Sud, a fait le déplacement pour assister aux obsèques de la victime, qui se sont déroulées, hier, samedi 18 octobre. La police a ouvert une enquête concernant cette affaire.