L’artiste allie à merveille travail social et musique.
Le chanteur nous parle de son nouvel opus, très influencé par son travail social à Rose-Belle. Un album qui s’annonce des plus personnels.
C’est la rencontre. Entre la Gabonaise Patricia Bouddhou-Chahivot, gouverneure du district 403B de Lions Club International, et les membres de l’Atelier Sa Nou Vize. Il y a deux semaines, l’Africaine a procédé au lancement du site web des forces vives de Rose-Belle qui aident les jeunes défavorisés en leur offrant des cours gratuits à l’Atelier.
Au milieu de tout ce beau monde (l’Atelier fait bouger plus d’une centaine de personnes), il y a Alain Auriant. Le lauréat de Kora Awards 2005 (comme meilleur artiste de l’Afrique de l’Est) est coordinateur de l’Atelier. Mais il n’oublie pas pour autant ses activités artistiques. Ainsi, son album Par amour, presque exclusivement en français sortira d’ici quelques jours (l’artiste vise la date du 10 décembre).
«Je crois que j’ai eu envie de m’essayer à autre chose, de montrer une autre facette. Les chansons seront en français, mais avec tout de même un rythme très séga. Mais le titre traduit très bien ce que j’essaie de dire. Je ne vais pas vous cacher que cet album aurait été différent si je ne faisais pas du travail social. Par Amour est donc l’occasion pour moi de parler de notre combat pour faire sortir de tellement de jeunes de la misère», déclare Alain Auriant.
Mais la lutte contre la misère ne sera pas l’unique thème de ce disque. «J’ai aussi voulu parler de la liberté d’expression, d’artistes qui n’arrivent pas à percer et qui doivent avoir du succès à l’extérieur de leur pays natal pour ensuite être reconnus chez eux. J’ai aussi écrit beaucoup sur la vanité en général. Je dois vous avouer que cette fois, j’ai voulu aller au fond des choses», poursuit le ségatier.
On attend donc Par amour de pied ferme, en espérant qu’Alain Auriant l’a fait avec toute l’affection et la tendresse que le titre laisse présager.