La Miss Mauritius 2011 se refait un trip à la couronne. Elle ne va pas en porter une autre. Elle cherche plutôt quelqu’un à qui l’offrir. Et c’est la première Miss Supranational qui la recevra lors de la finale, le 18 octobre !
La jeune femme s’est reconvertie en organisatrice de concours. Pourtant, petite, elle n’imaginait pas évoluer dans le monde de la beauté.
Elle a les yeux qui pétillent. La voix aussi. Le sourire également… Avec Ameeksha Dilchand, ça va dans tous les sens. Ça grésille, ça bouillonne, ça explose, ça étincelle ! Et c’est difficile de ne pas se laisser emporter dans son tourbillon de bonne humeur et de ne pas éclater de rire à chaque fois que son visage se lance dans une contorsion – quasi imaginable – pour produire une grimace inédite. La Miss Mauritius 2011, diplômée en droit et reconvertie dans l’événementiel, est la nouvelle Primerose Obeegadoo (voire la nouvelle Madame de Fontenay). Façon de parler, of course. L’ancienne reine de beauté a décidé de se lancer dans le concours… de beauté. Elle se démène pour dénicher la première Miss Supranational de l’île.
Bientôt 28 ans et une vie remplie ! Un blog, un concours (dont elle a obtenu la franchise pour Maurice), une vie amoureuse épanouie, des parents, des amis et une forte personnalité. Des rêves, des ambitions, des challenges. De l’amour, des combats, des joies, de la tristesse. Ameeksha se crashe parfois, prend des virages réfléchis, certes, mais parfois brutaux, se lance, se retient, se questionne, s’étonne. Elle est entière. Elle se perd parfois pour mieux se retrouver. «C’est le fait d’être Miss Mauritius qui m’a donné le goût de l’événementiel. Le changement est drastique, mais il me plaît», confie Ameeksha. Elle qui, au moment de son sacre, se décrivait comme un garçon manqué, a beaucoup changé. En surface.
Maquillage léger, mais en accord avec sa tenue, manucure glossy et cheveux aux vents (mais apprivoisés)… D’ailleurs, quand on évolue dans l’univers de la beauté, il faut ranger crampons et shorts de sport au placard. Du moins, pour les rencontres officielles. Fan de football – elle y joue ! – et du championnat anglais, Ameeksha aime cette dualité en elle. D’ailleurs, les deux s’accordent parfaitement et offrent un mélange des plus particuliers. Dans la même phrase, la jeune femme peut parler de sa passion pour le riz et le kari dhall (même au petit déjeuner), de ses heures de sport pour tenter d’éliminer tout ça et peut enchaîner, sans aucun problème, sur son concours de beauté.
Elle peut également avoir un phrasé de «mec» et, la minute qui suit, s’inquiéter de s’être cassée un ongle. Un drame ! Rien d’anormal pour une ancienne Miss Mauritius : «J’assume.» Elle ne renie pas son passé. Bien au contraire. Elle pourrait parler des heures de son aventure en tant que Miss, des concours internationaux, des rencontres, des angoisses et des victoires (elle a quand même remporté le Miss Friendship Award au concours Miss International en 2012). Faire de l’ombre à son ancien mentor, Primerose Obeegadoo – figure souveraine du concours Miss Mauritius –, n’est pas son but : «Il y a de la place pour tout le monde.»
Miss Supranational serait différent : «Le but n’est pas de ressembler à un modèle de beauté. Chaque pays à ses particularités physiques et, dans ce concours, elles ne sont pas gommées. Au contraire, elles sont mises en valeur.» Oui, mais rassurez-vous, ce n’est pas la révolution des beauty pageants. Il faut toujours être grande, mince et belle pour y participer. Ouf ! Le monde n’a pas complètement changé. Mais Ameeksha souhaite y apporter sa touche. La Miss Supranational Mauritius travaillera pour une grande cause cette année, soit l’autisme. Un peu comme elle qui, en tant que Miss Mauritius, s’était engagée auprès de Lupus Alert.
En attendant de découvrir les 15 finalistes, le 24 septembre, et de connaître le nom de la grande gagnante (qui s’envolera pour la finale internationale en Pologne), le petit voyage dans le monde d’Ameeksha a été… pétillant !
Who’s that girl ?
Date de naissance : 26 octobre 1986
Habite à : Curepipe
Scolarité : Notre Dame de la Confiance RCA, collège Lorette de Rose-Hill et University College of London
Une particularité : elle ne sait pas conduire
Elle aime : sa famille
Elle n’aime pas : les odeurs corporelles
Elle lit : absolument rien ! Elle n’aime pas ça