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J’ai peur qu’elle me fracture le pénis (2e partie)

Nous avons vu, la semaine dernière, ce qu’était une fracture du pénis et que cela se produisait généralement au cours d’une pénétration vaginale. La position la plus à risque est celle de l’Andromaque, où la femme est au-dessus de son partenaire. Toutefois, cela peut également survenir dans d’autres positions, comme dans la levrette, où la femme est pénétrée par derrière, ou encore en position du missionnaire, où c’est l’homme qui est au-dessus de la femme et lui fait face. Dans la position de l’Andromaque, c’est la femme qui a le contrôle des mouvements avec le poids de son corps qui repose entièrement sur le sexe en érection. Elle n’a pas tendance à interrompre le mouvement quand le pénis pénètre dans le mauvais angle car cela ne lui occasionne pas vraiment de douleur, contrairement à son partenaire.

 

À la lumière de toutes ces informations, je vous conseille d’informer votre partenaire au sujet de vos inquiétudes qui sont tout à fait légitimes. En dialoguant avec elle, essayez de trouver une manière de vivre vos relations sexuelles afin qu’elles soient sécurisantes pour vous, tout en préservant les préférences de votre partenaire. Par exemple, elle pourrait continuer d’initier cette position qu’elle affectionne tout particulièrement. Cependant, elle pourrait envisager d’adopter un mode doux, lent, fluide et sensuel dans cette position, en misant davantage sur des mouvements de rotation du bassin plutôt que sur des va-et-vient de haut en bas, où le risque est plus grand.

 

Discutez avec elle jusqu’où vous êtes prêt à accepter qu’elle augmente la vitesse et le rythme, tout en l’invitant à exprimer de quelles manières elle retire le plus de plaisir dans sa sexualité. Il s’agit de se montrer attentif aux besoins de l’autre, tout en étant à l’écoute de ses propres besoins. L’idée est de trouver un terrain d’entente
où chacun y trouve son compte. Exprimez-lui que, lorsqu’elle augmente trop sa vigueur, vous devenez en état d’hyper vigilance par crainte que votre pénis ne tienne pas le coup.

 

Par conséquent, cette surveillance accrue vient court-circuiter votre capacité à vous abandonner au plaisir et vous ne profitez plus pleinement de ce moment. Utilisez l’humour pour dédramatiser. Entendez-vous avec elle sur un petit code pour lui indiquer qu’elle a dépassé la vitesse permise. Par exemple, si vous lui faites une sorte de petite pincette d’amour de chaque côté des hanches, ce signal lui indiquera qu’elle doit ralentir la cadence. Vous pourriez alors vous entendre qu’à partir de là, vous prenez la relève et vous changez de position pour reprendre le contrôle de la pénétration et employer une plus grande vigueur pour la finale.

 

Il peut y avoir plusieurs raisons qui font que votre partenaire aime cette position, comme bien d’autres femmes d’ailleurs. La position dominante peut être quelque chose qui l’érotise plus particulièrement. Vous pouvez échanger à ce sujet et peut-être qu’elle peut ressentir la même excitation à travers une autre pratique. Et vous, aimez-vous qu’elle vous domine sexuellement ? Êtes-vous plutôt davantage excité quand c’est vous qui occupez la position plus dominante ? Êtes-vous tout autant stimulé dans les deux rôles ?

 

Avoir ce type d’échange avec votre partenaire fait partie des choses qui peuvent faire l’objet d’une communication visant à mieux vous connaître sexuellement. Non seulement cela peut améliorer votre satisfaction sexuelle, mais cela peut aussi vous amener à explorer des avenues fort intéressantes dans votre érotisme. 

 

Dans la position de l’Andromaque, la femme peut se caresser manuellement le clitoris parallèlement à la pénétration et se donner de meilleures chances d’obtenir l’orgasme. Une femme peut également obtenir plus aisément l’orgasme dans cette position en frottant sa région clitoridienne contre son partenaire, tout en se mouvant en fonction de son plaisir. Cette position offre également plus de liberté de mouvement à la femme, comparativement à la position du missionnaire où elle se trouve plutôt coincée et privée de bouger pour son plaisir. En position au-dessus, la femme a toute la marge de manœuvre nécessaire pour aller chercher son plaisir sexuel. À travers sa quête de sensations, elle bouge de sorte à faire  participer plusieurs régions de son corps en variant le rythme, la pression et l’intensité des mouvements.

 

Le partenaire masculin y trouve son compte lui aussi. C’est une position favorable à la maîtrise éjaculatoire. Dans cette position plus décontractée pour lui, il est moins porté à être en mode performance. Son excitation sexuelle s’accroît moins vite car il bouge moins. De plus, l’intensité des sensations est moindre que dans d’autres positions où il contrôle ses mouvements pour s’exciter plus efficacement. Étant moins centré sur son pénis, il peut davantage faire fluctuer son excitation et ainsi faire durer le plaisir.

 

Son excitation est maintenue par la vue de sa partenaire dont il admire les courbes féminines et dont les mouvements stimulent son envie de la caresser de ses mains, libres d’agir à leur guise.