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La virée fatale de Bryan Pokhun

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Sheila Pokhun est anéantie après la disparition de son fils.

Elle est dévastée. Sheila Pokhun ne cesse de pleurer la disparition de son fils Bryan, décédé le 24 septembre à l’hôpital Jeetoo.

Le jeune homme de 19 ans avait eu un accident, quinze jours plus tôt, à Rivière-des-Créoles. Alors qu’il faisait une balade à vélo en compagnie de quelques amis, il avait été heurté par un autobus.

Sheila Pokhun, la mère de la victime, a du mal à s’exprimer. Cette habitante de Ville-Noire, Mahébourg, n’arrive toujours pas à accepter son départ. «On espérait que Bryan allait s’en sortir», dit-elle en larmes. Des larmes, Sheila en a aussi versées dans le passé. Car il y a des années de cela, elle a dû enterrer un de ses enfants, mort 25 jours après sa naissance. Aujourd’hui, c’est de son fils cadet qu’elle doit se séparer.

Le jeune homme, dit-elle, était maçon de son état. Petit, il a fréquenté l’école primaire Duperre à Mahébourg. Il y a étudié jusqu’en CPE. Après un échec à ces examens, il a fait son entrée dans le monde du travail. «Il faisait des petits boulots et aidait la famille. Il était très populaire dans la localité, toujours prêt à aider son prochain en cas de besoin. Le jour de son accident, il m’a juste dit qu’il sortait un instant, sans toutefois préciser où il se rendait. Avant de partir, il m’a dit qu’il allait revenir dans quelques instants. Ce sont là les derniers mots qu’il m’a dits», confie Sheila, de l’émotion dans la voix.

Jeune homme bien de son temps, Bryan Pokhun était aussi, selon sa mère, un amoureux de la musique et du petit écran. «Il passait le plus clair de son temps à la maison, devant sa petite télé. À son âge, il sortait surtout en ma compagnie, que ce soit pour les fêtes familiales ou encore pour assister à des messes», raconte-t-elle d’une voix brisée par le chagrin.

Bryan Pokhun laisse derrière lui trois frères et des parents inconsolables.

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