• «Sega Tipik Sa» : un documentaire pour découvrir et célébrer dix ans de reconnaissance
  • Un sexagénaire succombe à ses blessures après une agression - Yash, le fils d’Anand Lutchmon : «Mo papa inn trouv lamor dan rann enn servis»
  • Chrysalide, 20 ans d’une riche aventure
  • Shameem Dewanuth décède quelques heures après un accident de la route - Sa sœur Shaheen : «Nous devons chérir nos êtres chers tant que nous en avons l’occasion…»
  • Future Hope : une promesse, une mission
  • Wazil Meerkhan et Dylan Carman plaident coupable dans le cadre de la mort de la WPC Raghoo - Pooja, la sœur de la victime : «Notre famille n’a toujours pas pu remonter la pente…»
  • Movember : au cœur des hommes, les hommes à cœur
  • Contrat d’exclusivité du Champ-de-Mars : le MTC se remet en selle
  • «Moana 2» : l’aventure magique sous les tropiques reprend
  • Il a été libéré sous caution après huit mois de détention préventive - Vishal Shibchurn : «Mo ena ankor bokou revelasion pour fer»

L’endettement des Mauriciens en question

Nuthay.jpg

Swadicq Nuthay : «Les consommateurs et les entreprises se retrouvent à devoir s’endetter pour faire face»

Kalyanee Juggoo.jpg

Kalyanee Juggoo : «Dans ma circonscription au no 4, par exemple, j’ai organisé des workshops sur le Basic Accounting»

Est-ce que les ménages dépensent plus que ce qu’ils gagnent ? Swadicq Nathay, économiste, et Kalyanee Juggoo, secrétaire générale du Parti travailliste, s’expriment sur le sujet.

Un récent sondage atteste qu’un Mauricien sur deux est endetté. Qu’en pensez-vous ?

Swadicq Nuthay : Le pays lui-même est endetté et il y a un déficit dans notre balance courante. Ce qui veut dire qu’on importe beaucoup plus qu’on exporte et qu’on consomme bien plus qu’on ne produit. D’un point de vue microéconomique, les consommateurs et les entreprises se retrouvent ainsi à devoir s’endetter pour faire face.

Kalyanee Juggoo : Je sais que cette réalité existe mais, comme je ne suis pas en présence de chiffres, je ne pense pas que ce soit aussi dramatique.

Qu’est-ce qui peut expliquer cet état de fait ?

Swadicq Nuthay : Si une personne a l’habitude de débourser Rs 10 000 pour ses dépenses courantes et qu’elle constate que, depuis quelque temps, cette somme ne suffit plus, elle est obligée de trouver une solution, donc emprunter pour arriver à faire face. Souvent, ces consommateurs se retrouvent dans des situations difficiles où ils essayent de revoir leurs dépenses sans résultat. Ils se retrouvent alors dans la spirale de l’endettement.

Kalyanee Juggoo : Comme je l’ai dit, je ne pense pas que ce soit aussi conséquent. Toutefois, il est primordial que les ménages mauriciens apprennent à gérer un budget. Vivre au-dessus de ses moyens est un risque à ne pas prendre.

Que faudrait-il faire, selon vous, pour faire reculer cette tendance ?

Swadicq Nathay : Comme le taux d’intérêt est actuellement bas, l’épargne est en baisse. Il faudrait donc miser sur l’éducation des consommateurs et revoir le principe de la vente à crédit.

Kalyanee Juggoo : On fait beaucoup pour éduquer les consommateurs. Dans ma circonscription au no 4, par exemple, j’ai organisé des workshops sur le Basic Accounting. Le response de ceux qui avaient suivi les cours était très positif. Je pense d’ailleurs revenir bientôt avec d’autres sessions de travail.

Archive: