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Une handicapée mentale se retrouve enceinte après un présumé viol

Cette jeune fille de 17 ans accuse le fils du directeur de l’établissement scolaire qu’elle fréquente d’agression sexuelle. Ce serait suite à ce cas d’abus allégué qu’elle serait tombée enceinte. Le présumé agresseur, lui, nie les faits qui lui sont reprochés.

Souffrant d’un handicap mental, elle a intégré un établissement spécialisé. Mais aujourd’hui, cette adolescente de 17 ans, enceinte de trois mois et demi, accuse le fils du responsable de cette même école d’agression sexuelle. Elle a porté plainte à la police le 14 septembre, en présence d’un officier. Dans sa déposition, la jeune fille, qui habite un village de l’Est, raconte que les faits se seraient produits quelques mois plus tôt, à Dagotière. Elle affirme que le fils du directeur de son école l’aurait violée et sodomisée. L’agression aurait eu lieu dans les toilettes de l’établissement.

Le présumé violeur, également âgé de 17 ans, a été arrêté le dimanche 15 septembre et placé en détention. Toutefois, il nie les accusations portées contre lui. Il n’aurait pu commettre ce viol, dit-il, car il ne se serait jamais retrouvé seul avec la présumée victime. Selon lui, cette dernière serait toujours entourée d’une enseignante – l’établissement que dirige son père en compte sept.

«Elle avait peur»

La mère de l’adolescente, elle, soutient la thèse de viol. Aucun doute, dit-elle, sa fille dit la vérité. «Ma fille a un problème depuis sa naissance. Elle assimile les choses avec un peu de retard. C’est pour cette raison qu’elle fréquente une école spécialisée. Là-bas, on lui apprend à faire des paniers, entre autres choses. C’est le directeur lui-même qui a proposé de l’admettre dans son établissement, il y a quatre ans», raconte-t-elle.

Tout se passait bien jusqu’à ce que le ventre de sa fille se mette à grossir. «J’ai alors su qu’il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond. Mais elle ne m’a rien dit car elle avait peur. Je n’ai eu d’autre choix que d’alerter la police qui, à son tour, a informé la Child Development Unit (CDU)», explique la mère de l’adolescente. Cette dernière subit alors un examen sanguin. Les résultats confirment qu’elle est bel et bien enceinte.

Selon la mère de la jeune fille, le père du présumé violeur, après avoir été informé des faits, se serait présenté à son domicile pour exiger qu’elle avorte. Ce que le principal concerné nie catégoriquement. Son fils et lui soutiennent que la présumée victime et sa mère mentent. D’autant, avancent-il, que cette dernière ne mènerait pas une vie très saine.

Il y a environ un mois, la mère de l’adolescente a donné naissance à une petite fille. Son compagnon, skipper de profession, ferait le va-et-vient entre le Nord, où il travaille, et l’Est, où elle réside. «Je me suis séparée du père de ma fille, il y a cinq ans. Quel est le problème si j’ai fait un enfant avec un autre homme ?» s’interroge la mère de la jeune fille.

Aujourd’hui, dit-elle, elle ne sait plus à quel saint se vouer : «Je voudrais que la CDU prenne en charge ma fille car je ne pourrai pas nourrir une bouche de plus.»

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