Selon l’artiste, un monde meilleur doit commencer par soi.
Après le fameux tube «Let me fly», le chanteur revient sur le devant de la scène avec une nouvelle chanson. Récit autour de… «Eoula» !
En 2005, Jenkins Kheejoo, plus connu sous le nom de King, proposait Let me fly, un morceau dansant, accrocheur, positif. Après des titres qui n’ont pas remporté le même succès (Sunset Jam et Just want to be with you en 2008) et actuellement en pleine carrière radiophonique (il dirige Radio Net depuis 2009), il revient à ses premières amours : la musique. King a lancé, la semaine dernière, son nouveau single, intitulé Eoula, dont le clip est visible sur YouTube. Le succès semble être au rendez-vous puisque, à l’heure où nous mettions sous presse, la vidéo avait été visionnée plus de 18 000 fois ! C’est dire que le chanteur de gospel et de chansons spirituelles a toujours énormément de fans !
Mais que raconte au juste Eoula ? Le King s’explique : «Je reprends une expression spontanée des Mauriciens quand ils sont surpris et choqués. Souvent, c’est une forme de désapprobation face à la perte des valeurs qui nous sont chères.» Il ajoute : «Mon message à moi c’est que le changement, dans cette société ne viendra que s’il passe par moi d’abord (…) Si je ne contribue pas au changement, est-ce que je suis en droit d’en attendre un ? Eoula !»
Le clip d’Eoula a été tourné avec la collaboration de marchands de gâteaux, de coiffeurs, entre autres ! Quelque chose qui résume toutes les facettes de l’île Maurice mais qui propose aussi une scène finale avec une grosse foule à Bagatelle. Un événement rendu possible grâce à un appel lancé sur… Facebook ! Une preuve que l’artiste est en train de s’adapter à son temps. «En 2005, les gens découvraient une chanson à la radio. Aujourd’hui, ils écoutent la radio via Internet et cherchent des clips sur YouTube.»
La commercialisation du single, précise King, «viendra après» : «Je crois que ce morceau appartient tout d’abord à tous ceux qui ont envie d’aller le trouver. C’est le message qui doit primer.»