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Battue à mort

Leeladhar Doorgakant au centre avec une minerve.jpg

Leeladhur Doorgakant nie avoir assassiné son épouse.

Elle aurait été le souffre-douleur de son époux. Pour préserver l’unité familiale, elle n’aurait pas porté plainte contre ce dernier à la police. C’est du moins ce qu’a déclaré un proche de Madhvi Doorgakant après le décès tragique de celle-ci. Le samedi 17 août, cette habitante d’Allée-Brillant, à Vacoas, a été conduite dans un état grave à l’hôpital de Candos, par son époux Leeladhur Doorgakant, 56 ans. Ce dernier, un employé de la Mauritius Telecom, a alors expliqué aux médecins que sa femme avait fait une chute quelques heurs plus tôt et qu’il l’avait retrouvée inerte dans leur chambre à coucher.

Mais son argument a volé en éclats après l’autopsie de son épouse. En effet, dans son rapport, le Chief Police Medical Officer, le Dr Sudesh Gungadin, a attribué le décès de Madhvi Doorgakant à une rupture du foie. Elle avait aussi deux côtes cassées. Des blessures qui démontrent que la victime a été battue à mort. Le cas a alors été référé au Criminal Investigation Department.

Mis devant les faits, Leeladhur Doorgakant a réfuté les accusations portées contre lui. Son fils Parheswar qui l’avait accompagné à l’hôpital, a également été arrêté dans cette affaire. Lui aussi nie que son père a agressé Madhvi Doorgakant.

Le meurtre de cette dernière a également mené à la réouverture de l’enquête sur le décès de la première épouse de Leeladhur Doorgakant survenu 18 ans plus tôt. Bindu Doorgakant avait rendu l’âme suite à de multiples brûlures qu’elle avait subies. Si la thèse de foul play avait été évoquée à l’époque, la police ne disposait pas de suffisamment d’indices prouvant que Bindu avait été victime d’un meurtre. Mais selon des voisins, cette dernière était également battue par Leeladhur Doorgakant de qui elle a eu deux fils.

Disparition suspecte de Navin Kumar Boodhoo 

La police n’écarte pas la thèse d’un meurtre

Il n’a pas donné signe de vie depuis le 4 juillet. Et le Criminal Investigation Department de Mahébourg, qui a été chargé de l’enquête sur cette disparition, n’écarte pas la possibilité que Navin Kumar Boodhoo ait été victime d’un meurtre. Pour cause, l’habitant de Bambous-Virieux, âgé de 53 ans, aurait été aperçu dans un champ de cannes de la localité où il aurait été tabassé par des individus. Le témoin de la scène, un voisin du disparu, collabore avec la police pour que celle-ci puisse faire la lumière sur cette affaire. L’homme, un muet, a été interrogé en présence d’un interprète. L’enquête suit son cours.

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