Le jeune Kennedy souffrirait de troubles psychiatriques.
Les funérailles de l’arrière-grand-mère a eu lieu le vendredi 23 août.
Elle s’occupait de lui comme de son propre fils. Mais il lui a malgré tout ôté la vie. Andréa Thérèse, 91 ans, une habitante de Cent-Gaulettes, à St-Hilaire, a été mortellement agressée au sabre par nul autre que son arrière-petit-fils. Le drame s’est joué dans la modeste maison familiale dans l’après-midi du jeudi 22 août. Suite à ce meurtre, la police a arrêté Kennedy Thérèse, âgé de 22 ans, qui a avoué son crime, tout en précisant qu’il n’avait aucune intention de tuer la grand-mère de son père.
Ce drame qui a secoué ce petit village du Sud attriste les habitants de cette localité. Car pour eux, Kennedy Thérèse a toujours été un «bon zanfant» qui était cependant atteint de troubles mentaux depuis quelques années. «Il suivait des traitements à l’hôpital psychiatrique de Brown-Séquard. Car depuis qu’il avait eu un accident, il avait peur de perdre l’usage de ses pieds. Il a vécu avec cette idée qui l’a plongé dans une dépression qui n’a fait qu’empirer au fil des années. Toutefois, il n’avait jamais fait de mal à personne», témoigne une voisine sous le couvert de l’anonymat.
Mais qu’est-ce qui a bien pu le pousser à commettre un acte aussi horrible ? Si son entourage peine à répondre à cette question, Kennedy Thérèse, lui, a déclaré à la police que c’est parce que son arrière-grand-mère lui avait interdit de sortir. Le présumé meurtrier a participé à une reconstitution des faits le samedi 24 août. Un panel de médecins va l’examiner dans les jours à venir pour évaluer sa capacité mentale. Cet exercice est jugé déterminant car il se pourrait que Kennedy Thérèse soit interné à l’hôpital psychiatrique de Brown-Séquard et non à la prison. Affaire à suivre.