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He’s got «The Power»

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Le jeune homme modeste a fait une prestation tout en lumière pour la finale.

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C’est lui le grand gagnant du concours de danse local, dont la finale s’est tenue le week-end dernier. Rencontre.

Dans la vie, il dit qu’il fait son travail avec rigueur. On n’en saura pas plus sur sa vie professionnelle. Mais dès que Vivek Kooyela, 23 ans, décide de parler de sa passion, la danse, on ne peut plus l’arrêter ! Une passion qui, en tout cas, l’a mené bien loin, puisqu’après bien des participations réussies dans des concours de danse, il est, cette fois-ci, le grand gagnant de The Power, un concours de danse organisé par le chorégraphe et danseur Jerry Nayna, et son équipe. La finale de cette compétition, tout en énergie, rythme et émotion, a eu lieu le samedi 20 avril au centre Indira Gandhi, à Curepipe.

Second à l’émission Dance Fever en 2009, second au concours Orange Street Dance l’année dernière, finaliste d’un concours d’Emtel… Bref, ce gars est devenu un coriace ! L’habitant de Rivière-du-Rempart nous explique pourquoi : «Je suis orphelin. Je vis seul depuis plusieurs années déjà. Or, je danse depuis tout petit et je sais que ma mère appréciait cela. Je me suis fixé comme objectif de toujours gagner un concours pour qu’elle soit fière de moi. Or, elle est partie avec papa. Mais moi, j’ai continué, j’ai persévéré, c’était comme pour lui rendre hommage.» 

En tout cas, le talent a bien payé, car le mélange de Dubstep et de B-Boying Hood lors de la finale, soutenu par un jeu de lumière sur le corps de notre danseur, a suffi à convaincre le jury. «Je suis, certes, un grand fan de Bollywood, mais j’aime mélanger différents styles, comme le hip-hop, la salsa… Il n’y a pas de limites.» C’est justement cette envie de créativité qui donne envie à Vivek Kooyela de s’essayer, dans le futur, à la chorégraphie. «Je suis en contact avec Jerry Nayna pour des éventuels cours dans ce domaine. Avec son expérience, il pourra me diriger, je pense.»   

Et qu’en est-il des Rs 25 000, le star prize du concours ? Une petite somme qui servira à étendre sa petite école de danse qu’il dirige tranquillement dans sa localité ? Un voyage ? De nouveaux costumes pour ses prochains numéros ? L’artiste répond avec des fous rires, où l’on comprend bien : «Ben, je ne sais pas.» La bonne humeur en plus !  

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