«Je constate avec plaisir que Navin Ramgoolam est dans de bonnes dispositions pour ce qui est de la compensation aux descendants d’esclaves. Pour nous, il n’y a qu’une seule option en cas d’alliance», déclare Sylvio Michel dans l’interview plus haut. À la question de savoir quelle option, il répond : «C’est clair».
En revanche, Navin Ramgoolam estime, lors de sa conférence de presse hier, que « c’est trop tôt » pour parler d’un rapprochement entre ces deux partis.
Quant à savoir s’il va inclure dans le manifeste électoral de l’Alliance sociale la compensation aux descendants d’esclaves, Navin Ramgoolam ne répond pas directement et c’est de mauvais augure pour Sylvio Michel. «Une fois au pouvoir, je vais nommer une commission de juristes pour résoudre ce problème», dit-il.
En tout cas, Sylvio Michel et les siens lorgnent du côté des rouges puisqu’il a fait une croix sur le MSM/MMM. Mais, les Verts veulent cette fois «gouverner», c’est-à-dire avoir droit au chapitre pour ce qui est du programme gouvernemental.
Avant toute alliance avec quel parti que ce soit, les Verts veulent que leurs propositions soient inscrites «noir sur blanc», à savoir l’inclusion d’une Equal Opportunity Act, une discrimination positive au niveau du recrutement par la Public Service Commission (PSC), et disent qu’ils désirent plus de deux tickets. Soit un minimum de cinq.