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Samraj Mahadia : «Les jockeys mauriciens n’ont rien à envier à leurs pairs étrangers»

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Après avoir remporté le Maiden 2003, le tandem Mahadia-Have Mercy a encore frappé hier

Si on n’a pas fini d’acclamer, cette saison, le parcours des jockeys mauriciens comme Emamdee, Boutanive ou Joorawon, nos autres fils du sol ne manquent pas, non plus, l’occasion de s’illustrer. C’était le cas hier pour Samraj Mahadia qui s’est rappelé au bon souvenir de ses partisans en conduisant une nouvelle fois à la victoire Have Mercy avec qui il avait enlevé le Maiden l’année dernière. Il estime qu’avec de bonnes montes, les jockeys locaux n’ont rien à envier à leurs pairs étrangers.

Q : Est-ce que vous vous attendiez à vaincre avec Have Mercy hier ?

R : Have Mercy ne m’a jamais déçu. Il n’a jamais mal couru quand je l’ai monté. Là, je pense à sa course du Maiden en 2003 où il avait produit une belle performance avec 58kg. Aujourd’hui, il avait des conditions favorables. Il s’alignait sur son parcours et avec une bonne deuxième ligne et un léger handicap, je m’attendais à le voir à l’arrivée.

Q : Have Mercy nous a refait le coup du Maiden en gagnant de bout en bout…

R : Have Mercy aime courir de cette façon. Il affectionne ce genre de courses où il déploie ses belles foulées pour creuser l’écart tôt sur ses adversaires. C’est son atout et il a pu le faire aujourd’hui. Une fois qu’il s’était installé en tête, je savais que ce serait difficile de nous rattraper. Si le jockey emploie toujours cette tactique sur Have Mercy en course, ce dernier fera très bien car c’est un cheval de valeur qui aura encore son mot à dire à l’avenir.

Q : Vous avez remporté trois courses en début de saison, puis, rien. Que s’était-il passé ?

R : Je n’avais pas de montes valables et les chevaux que je pilotais n’avaient pas de grandes chances de vaincre. Dans ce métier, il n’y a pas de secret; il faut de bons chevaux pour s’imposer. J’ai su me montrer patient et j’ai été récompensé par une victoire dans la course principale. Je suis attaché à l’écurie Luc André Gallet qui avait un gros effectif en début de saison. Cependant, avec le départ de plusieurs propriétaires, notre effectif a subi un rude coup et il était évident qu’on allait avoir des difficultés pour goûter à la victoire. Ce qui explique d’ailleurs mon passage à vide.

Q : Que pensez-vous de la compétition entre Boutanive, Emamdee et Joorawon dans la course au titre de jockey champion mauricien?

R : Que le meilleur gagne. J’espère que lors des deux dernières journées, ils nous gratifieront d’un beau spectacle.

Q : Comment évaluez-vous la performance des jockeys mauriciens cette saison ?

R : Je reste sur ma position en disant que les jockeys mauriciens n’ont rien à envier aux jockeys étrangers et que c’est le cheval qui fait la différence. Quand on a de bons chevaux, on peut ‘deliver the goods’.

Q : Pourquoi les écuries n’emploient-elles pas plus de jockey local ?

R : Certaines écuries se trouvent dans une situation délicate et hésitent avant de signer un jockey mauricien. Je crois qu’à l’avenir, cela changera car les ‘local boys’ font extrêmement bien et ont amplement prouvé qu’ils peuvent être à la hauteur.

Par Jean Marc Edwards

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