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Revoilà l’école mauricienne

On a tellement parlé des écoles sud-africaines et australiennes ces dernières semaines, en faisant référence aux Jeffrey Lloyd, Kevin Shea, Brent Stanley et Jason Taylor, que nos jockeys locaux ne pouvaient rester les bras croisés pendant longtemps. Hier, leur réveil a été brutal (mais salutaire) : six victoires jockeys contre seulement deux aux pros étrangers. En effet, Jeffrey Lloyd et Robbie Hill ont été les seuls à freiner l’ardeur de nos fils du sol.

C’est vraiment encourageant de voir nos cavaliers montrer autant de conviction surtout quand il le faut. La preuve, Jean Roland Boutanive s’est imposé sur trois chevaux très prisés hier après-midi. À chaque fois, il a fait preuve de beaucoup de lucidité pour venir dominer ses rivaux ; et il nous avoue que ça aurait pu être mieux si Greenbelt avait eu un parcours plus heureux dans la quatrième épreuve de la journée d’hier.

Réconfortant aussi de voir Yashin Emamdee retrouver le goût de la réussite après un passage à vide qui aurait pu entamer son moral. Surtout quand on se base sur son parcours la saison dernière où il avait émerveillé tous les turfistes et permis à son établissement de terminer à la deuxième place derrière l’écurie Philippe Henry.

Quant à Rai Joorawon, il semble bien placé pour décrocher le titre de champion chez les jockeys mauriciens, ce qui lui vaudra une participation à la Journée Internationale le 5 décembre prochain. Ce sera une juste récompense pour ce jockey qui a relancé l’écurie Mahess Ramdin cette saison. Il possède beaucoup de qualités et arrive à mettre de coté ses déboires assez aisément.

Ceci étant dit, il est à souhaiter que les autres jockeys locaux arrivent, eux aussi, à se mettre au diapason et ramener la confiance au sein des différentes écuries où ils sont affectés. On pourra alors parler fièrement d’une école mauricienne qui fait ses preuves.

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