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Sylvia Edouard, une femme qui veut
apporter,d’une facon ou d’une autre, sa contribution à la reconnaissance de l’égalité des sexes

C’est une femme qui rêve d’égalité. C’est une femme qui veut que les femmes soient ce qu’elles sont. Donc, tous les mercredis, Sylvia Edouard nous offre, lors du Grand Journal de Radio Plus, un rendez-vous avec une femme. C’est aussi l’occasion pour la gent féminine de prêter l’oreille un peu plus. Car, après tout, c’est bien pour elles que Sylvia se défonce !

Mise en place depuis deux semaines ( les deux premières invitées étaient Kobita Jugnauth, épouse du vice-Premier ministre, et Juliette François, coordinatrice du centre d’accueil «Kinouété» pour les ex-détenus), «Femmes à la une» a un objectif clair et précis : l’égalité entre les deux sexes. La femme acceptée comme un être humain :

«Je pense que le fait que les femmes ne sont pas très présentes dans les médias est un problème. Il faut leur donner la parole parce qu’elles ont des choses à dire, d’où l’idée du concept de l’émission», dit Sylvia qui ne cache pas sa satisfaction en ce qui concerne cette émission.

«Parler à une femme dans une émission est comme une bouffée d’air frais. Nous discutons du fait d’être une femme tout simplement, tout comme montrer l’actualité sous un regard féminin», nous confie l’animatrice qui n’a intégré l’équipe de Radio Plus que depuis deux mois, ayant travaillé à Radio One depuis l’existence des radios privées.

Sylvia nous affirme aussi qu’on ne parlera pas seulement de femmes médiatisées ou populaires dans son émission : «Si au début nous sommes partis chercher des femmes plutôt connues, nous comptons par la suite aller trouver des femmes qui sont dans l’ombre, dans n’importe quel domaine. Je trouve que nous devons les écouter.»

Derrière cette idée se cache aussi un idéal - celui de Sylvia - qui, même s’il ne se réalise pas aujourd’hui ou demain, n’est pas dénué de sens, de logique et, surtout, de bonne volonté : «J’aimerais qu’il n’y ait plus de journées de la Femme. Je voudrais que ce ne soit plus un ‘event’. Il faut que nous soyons sur un même piédestal. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Pour l’instant, chacun apporte sa petite contribution pour faire avancer ce jour où la femme sera l’égale de l’homme».

«Femmes à la une» est donc le commencement de l’aboutissement d’un idéal simple, mais dur à atteindre. Mais le premier pas n’est-il pas le plus important en toute chose?

Par Stéphane Chinnapen

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