Manne ou malédiction ? Nous le saurons bientôt. Toujours est-il que le ministère du Commerce a annoncé la libéralisation, depuis vendredi dernier des prix, de divers produits.
Les produits pour bébés figurent en très bonne place sur la liste des articles dont les prix ont été libéralisés. On y trouve le lait pour bébés ainsi que les tétines et les sucettes.
D’autres produits sur cette liste sont : l’orange, la mandarine, le raisin, les plantes utilisées pour la fabrication de produits pharmaceutiques, les édulcorants artificiels, l’huile de coco, les additifs pour la pâtisserie, les produits diététiques, les insecticides, les herbicides, les équipements pour la pâtisserie et la boulangerie, les feuilles de tôle ‘canadienne’, entre autres.
La libéralisation des prix touche également les carreaux céramiques, les machines à laver, les aspirateurs, les fers à repasser, les ‘mixers’, les ‘grinders’, les carreaux de vitres, les casques, les magazines, les réfrigérateurs, les livres scolaires et les crevettes.
Divers articles de sport sont également concernés par la décision du ministère du Commerce, dont les ballons, les raquettes, les chaussures spéciales, entre autres.
Selon Sahebdin Mosadeq, président de l’‘Institute for Protection of Consumers’ (ICP), cette libéralisation veut dire que les commerçants pourront afficher les prix qu’ils veulent pour les produits concernés : «Cette pratique peut amener une baisse des prix sur le marché s’il y a la compétition, mais à Maurice où le cartel règne en maître, il est presque certain que les prix prendront l’ascenseur. »
Si on en croit sa logique, la cascade d’augmentation des prix n’est pas prête de se tarir.