Hassen Rojoa et Yves Herman
Les abonnés de Parabole Maurice dans l’océan Indien(Comores, Mayotte, Madagascar, La Réunion, Rodrigues) goûteront à nos radios privées. En qualité numérique svp !
Depuis la semaine dernière, c’est une réalité. Radio One et Radio Plus peuvent s’écouter sur le bouquet de ‘Parabole Maurice’. Une possibilité qui ne laisse pas insensible, à écouter Josette L’Évêque, une Rodriguaise qui a découvert ces chaînes privées sur le bouquet : «Avant, on ne pouvait avoir que la MBC, ce qui était un peu limité, mais avec le nouveau bouquet de Parabole Maurice, j’ai découvert de nouvelles choses», dit-elle.
«J’ai été super contente d’entendre à nouveau Marie-Michelle Étienne et Sandra Mayotte qui me manquaient depuis qu’elles ne sont plus à la MBC. Et puis, j’ai aussi découvert l’excellente Radio Plus, même si je ne connais pas grand monde là-bas», nous confie-t-elle.
Plusieurs autres radios figurent sur le bouquet ,comme nous l’explique Gilbert Vas, responsable des relations publiques à Parabole Maurice.
«Cinq ans de cela, nous avions commencé avec Sport o FM, et Radio Chrétienne Française(RCF). Plusieurs autres nous ont rejoints depuis:Radio Malgache ,RTL et Europe 1,EXO FM. Maintenant,nous comptons aussi Radio One, Radio Plus et NRJ Réunion. Nous avons choisi ces radios privées parce qu’elles ont été les premières à nous répondre quand nous leur avons fait la proposition», nous dit Gilbert Vas.
Trois radios donc, mais une seule vision commune. Explication de Yves Herman, directeur adjoint de Radio One: «Nous voulons donner la possibilité aux Mauriciens de l’océan Indien d’écouter une radio mauricienne. Mais nous n’allons pas faire des émissions spéciales sur les pays où nous allons diffuser».
De son côté, Hassen Rojoa, directeur de Radio Plus, renchérit: «Il n’y aura pas de changement dans notre grille de programmation. Nous ferons, bien sûr, des petits clins d’œil aux pays qui nous écoutent, mais nous voulons plutôt être une sorte de carte postale sonore. Car Radio Plus est une radio 100% mauricienne».
Sylvain Peguilland, de NRJ Réunion, l’autre nouvelle arrivée dans le bouquet - en sus de nos radios privées - nous parle aussi d’un marché d’avenir : «Il est quand même un peu trop tôt pour se prononcer sur l’effet que nous allons faire sur les pays autres que celui où nous diffusons d’habitude. Mais si le marché est bon, nous allons nous implanter sans problème à Maurice si besoin est».
Gageons donc que l’avenir réserve bien des surprises à ces radios dont le public va s’éprendre.
Par Stéphane Chinnapen