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À la recherche de ses racines

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Eliette et sa famille veulent en apprendre plus sur leurs ancêtres.

La journée du vendredi 1er février, marquant le 178e anniversaire de l’Abolition de l’esclavage, a été particulièrement intense pour Eliette car, depuis quelques mois, elle a entamé des recherches dans le but d’en savoir plus sur ses ancêtres.

Une envie. Celle de savoir d’où elle vient. De connaître son histoire, ses racines, son identité. Pour mieux regarder l’avenir, s’enrichir de son passé. C’est cette grande soif d’en savoir plus sur ses origines, qui a poussé Eliette Chalot, une habitante de Camp-Marcelin, à Flacq, à entamer des recherches sur ses ancêtres.

«Depuis toujours, des questions me trottent dans la tête. Je suis issue de la famille Marcelin et j’habite à Camp-Marcelin. C’est cette coïncidence, ou pas, qui m’a poussée à me tourner vers le Centre Nelson Mandela for African Culture pour en savoir plus sur mes aïeux», explique Eliette.

Entre retrouver les noms de ses anciens parents et autres petits détails qui pourront l’aider à établir son arbre généalogique, la mère de famille - elle a trois enfants - a fait plusieurs va-et-vient aux archives nationales afin de regrouper les documents nécessaires qu’elle devra, par la suite, fournir aux chercheurs qui l’aideront dans sa quête de réponses.

Dans cette mission, Eliette est aussi soutenue par ses proches qui, comme elles, veulent avoir des précisions sur leurs ancêtres : «Mon époux et mes enfants sont aussi curieux. J’ai tout le temps entendu dire que mes aïeux ont débarqué de Mozambique ou encore de Madagascar, mais peut-être qu’on aura des surprises».

En tout cas, Eliette dit avoir confiance en le personnel du Centre Nelson Mandela : «C’est très bien que l’établissement offre ce service car, j’estime que c’est très important pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur leur histoire. Ça peut aider à mieux s’enrichir et à en connaître davantage sur sa culture».

Vendredi dernier, à l’occasion du 178e anniversaire de l’Abolition de l’esclavage, Eliette a, dit-elle, eu une pensée pour tous ces hommes et ces femmes qui ont participé à la construction de la nation mauricienne. Et elle sait, au plus profond d’elle-même, que ses ancêtres, des esclaves peut-être, ont sans doute aussi contribué à façonner l’histoire.

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