Les candidates, de g. à dr. (debout): Sivani Joysury, Noreyna Benydin, Christina Julien, Meenakshi Putty, Joelle Séneque, Connie Rosse(Miss Mauritius World 2003), Noorie Teeluck, Trishilla Benydin, Nathalie Descelles et Stéphanie Pontoise. De g. à dr.(accroupies): Marie-Laure Tuyau, Magalie Antoo, Nadia Lanfray
Elle a des yeux pénétrants Joëlle, 18 ans, étudiante. De Grand-Port, elle défile. Tout de noir vêtue, elle arbore une chevelure de la même couleur. Elle n’est ni mince, ni énorme. Un juste milieu. Son regard pétillant témoigne de son ambition de devenir la Miss de Maurice.
Ce jeudi 26 août, dans le cadre coloré du Coco Beach Hotel, les candidates de «Miss Mauritius», cuvée 2004, défilent sous les yeux de la presse. Il n’y a pas que Joëlle qui capte l’attention de par ses yeux, les onze autres sont aussi là.
« Pour l’instant, je n’ai pas de problèmes à concilier mes études et le concours», nous confie Joëlle entre les séances photo. « Je suis contente d’avoir été choisie, mais je me sens des fois un peu mal à l’aise, vu que je suis la cadette du groupe. Les autres ont, quand même, plus d’expérience dans le domaine », dit-elle.
Magalie, 22 ans, de Rose-Hill, elle, ne semble pas être mal à l’aise du tout. Sa vision du concours nous le confirme : «J’aimerais vivre une grande expérience et représenter mon île à travers le monde. Je suis curieuse de découvrir des choses et je suis sûre que ce concours va m’enrichir ».
Marie-Laure, 24 ans, de Rivière-Noire, elle, sort tout juste d’une séance photo :
« C’est un rêve de petite fille pour moi ! J’aimerais tellement que ce concours me permette de faire connaître mon pays ! La candidate est aussi une adepte du body-building: « C’est un sport comme un autre, ça m’aide à avoir un joli corps, des muscles juste là où il faut ! » Pas de doute, elles ont des choses à dire ces demoiselles…
Nous nous approchons d’une ravissante fille en sari. Sivani,19 ans, habite Flacq. Elle nous dit ce qu’elle voudrait véhiculer à travers le concours : «Si je gagne, je voudrai utiliser mon titre pour aider les gens défavorisés, et aussi encourager les femmes à faire du sport; elles n’ont pas vraiment le temps de s’occuper d’elles-mêmes ici».
La séance photo est terminée. Le Coco Beach Hotel et ses palmiers s’éloignent, mais les (belles) images subsistent encore dans nos têtes. Le 2 octobre, nous serons fixés sur celle qui deviendra la nouvelle reine de notre pays…Mais pour l’instant, contemplons-les !
Par Stephane Chinnapen