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La MASA au cœur de toutes les attentions

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Meera Mohun : «Les choses ont repris leur cours, s’améliorent et continueront à s’améliorer»

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Michaël Veeraragoo : «L’organisme n’a pu mettre en place un système pour mener à bien sa tâche principale»

Après les mécontentements qui ont secoué la Mauritius Society of Authors (MASA) en décembre dernier, des artistes estiment que l’absence d’un directeur se fait sentir. Meera Mohun et Michaël Veeraragoo, respectivement président et membre de l’organisme, s’expriment sur le sujet.

La MASA se retrouve souvent au centre de l’actualité en ce moment. Qu’en pensez-vous ?

Meera Mohun : Les artistes ont le droit de s’exprimer et ces derniers temps, ils ont laissé parler leur feeling. C’est un droit, et au sein de la MASA, nous respectons cela.

Michaël Veeraragoo : Le rôle de la MASA, c’est de récolter de l’argent et de le redistribuer. Or, actuellement, l’organisme n’a pu mettre en place un système pour mener à bien sa tâche principale et c’est ce que nous déplorons.

Certains artistes estiment que l’absence d’un directeur empêche l’avancement de plusieurs projets. Quel est votre avis ?

Meera Mohun : Certes, le travail était, pendant un certain temps, en suspens, après le départ de Gérard Louise, ancien directeur de la société, et d’Harold Lai, responsable de la répartition, qui font l’objet d’une enquête. Mais, après la nomination d’un Officer in charge en août dernier, les choses ont repris leur cours, s’améliorent et continueront à s’améliorer.

Michaël Veeraragoo : On le sait tous : sur un bateau, le rôle d’un capitaine est primordial. Et, s’il n’y a personne pour assurer ce rôle, le bateau ira dans plusieurs directions et ce n’est pas une bonne chose. Pour ce qui est de l’absence du directeur, je dis tout simplement qu’il faudra attendre la décision de la cour dans le cadre de l’affaire qui a causé sa suspension. S’il arrive qu’il soit blanchi, et que le board le décide, il n’y aura aucune objection à ce qu’il reprenne ses fonctions.

Comment les choses se passent-elles actuellement ?

Meera Mohun : Il faut savoir qu’un nouveau management gère actuellement le day-to-day basis de la société pour veiller à sa bonne marche. Celui-ci veille également à ce que les décisions soient appliquées.

Michaël Veeraragoo : Actuellement, les artistes réclament la tenue, pour très bientôt, d’une Assemblée générale extraordinaire, afin de savoir dans quelle direction aller.

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