Le collectif compte dans ses rangs des artistes qui évoluent déjà sur la scène locale.
Ils font du hip-hop acoustique couplé à d’autres sonorités. Zoom sur ce collectif musical qui a ouvert le Festival Enn et qui annonce d’autres prestations au cours de ce mois-ci.
Il y a des membres du groupe Etaé, des rappeurs confirmés ou qui vont sortir bientôt un disque, des guitaristes expérimentés et Lionkklash. Bref, c’est toute une bande d’artistes avides d’enrichissement artistique qui est partie prenante du Why Not Project. Après bien des prestations, notamment au Sapin à Camp-Levieux ou même au One Love Café, à Curepipe, le collectif a ouvert le Festival Enn, vendredi, (avec une grosse formation jazzy, composée de Linley Marthe et ses amis). De plus, Why Not Project sera présent lors de nombreux concerts Free Sons à travers l’île : le 14 décembre à Grande-Rivière, le 15 décembre à Petite-Rivière et le 16 décembre à cité Barkly, où ils seront aux côtés de Dagger Kila et du groupe rodriguais Zabitan, entre autres.
Stéphan Ravaton, que l’on connaît plus sous le nom de Lionkklash et qui a sorti son premier album Sanzman d’Akor, cette année, nous en dit plus sur les débuts du Why Not Project. «Il y a quatre à cinq mois de cela, j’ai rencontré mon ami guitariste Mika, et on a décidé de monter une équipe car on nous attendait pour une prestation au One Love Café. À l’époque, je travaillais aussi avec le rappeur émergent Sound. Et puis sont venus d’autres musiciens, notamment Yannick et Lurvin du groupe ETAE et un autre guitariste qui s’appelle Eric. Lors de cette soirée, nous avons joué des morceaux de mon album, entre autres, mais avec des arrangements plus acoustiques. Après notre prestation, Stephan Jorez de la société de production Jorezbox est venu nous voir pour nous encourager dans cette voie. Et voilà, Why Not Project était né», raconte l’artiste.
La formation se dévoue à sa musique et aussi à la préparation de l’album du rappeur Sound. D’ailleurs, ce dernier a écrit plusieurs des morceaux que le groupe a interprétés lors de ses récentes prestations. «Sound a écrit les paroles et a posé en gros les bases de la musique du Why Not Project. Et puis, chaque membre vient avec des idées pour y mettre sa touche personnelle. D’ailleurs, le nom du groupe est venu lors de nos nombreuses recherches musicales. On s’est dit que ce serait bien de faire du hip-hop, mais avec plus d’éléments acoustiques, hormis la guitare basse. On a vu que cela se faisait ailleurs, donc on s’est dit : why not ?», confie Lionkklash.
En tout cas, ce side project semble bien parti, puisque le groupe est actuellement en studio pour l’enregistrement de l’album de Sound, décrit comme «l’album de l’artiste oui, mais aussi un peu celui des musiciens du Why Not Project». On attend de découvrir ça.
Le Festival Enn continue !
Voici le programme pour le reste du festival Enn, organisé par Le Sapin Café Culture de Camp-Levieux, mais qui se déroulera aux quatre coins de l’île :
Les 12 et 13 décembre :
Formation en ingénierie culturelle et musicale, de 9 heures à 17 heures à l’IFM à Rose-Hill, animée par Alain Courbis, directeur du Pole Régionale des musiques actuelles de La Réunion, et Nathalie Soler, directrice de Jeudi Formation.
Le 14 décembre : Le groupe réunionnais Grèn Sémé à 19h30 à l’IFM à Rose-Hill. Première partie avec Marclaine Antoine, parrain du festival, qui fera une présentation de letan lontan.
Le 15 décembre : ETAE et Grèn Sémé au Sapin à 20 heures.
Le 20 décembre : Soirée Prix Découverte Festival Enn 2012 : un concours où participeront huit artistes en herbe, à 20 heures, au Conservatoire François Mitterrand, à Quatre-Bornes. Le gagnant fera l’ouverture du prochain Festival Enn.
Le 21 décembre : Richard Beaugendre et Zanzak, pour une soirée poésie au Sapin à 20 heures.
Le 22 décembre : Menwar et plein d’autres artistes au Sapin à 20 heures pour un grand final !