Le jeune homme se donne à fond lors de ses cours de Zumba.
Le jeune homme a réalisé son rêve : faire de sa passion son métier. Ce Certified Zumba Instructor fait bouger de nombreux adeptes de cette danse fitness depuis quelques mois. Et il adore ça !
C’est avec son corps qu’il s’exprime le mieux. À chaque mouvement, il passe un message. À chaque enchaînement, il parle d’amour, de persévérance et de volonté. Vidur Jaulim raconte son histoire quand il danse : son vécu, ses émotions, ses coups de coeur et ses désespoirs. Pour l’instant, le jeune homme de 20 ans, habitant Goodlands, est sur un petit nuage. Alors sa danse a un parfum de bonheur. Il réalise son rêve un peu plus chaque jour depuis six mois.
Eh oui ! Vidur ne pensait pas pouvoir vivre de sa passion, se construire une carrière autour de la danse. Pourtant, celui qui se prénomme «Vidz Jaulim» sur scène, a toujours voulu y croire, ne lâchant rien pour atteindre son but, évoluant au quotidien sur une piste de danse, avançant dans la vie au rythme de la musique. Depuis qu’il officie comme Zumba Instructor pour Dance in the City, le jeune homme est tout simplement heureux : «Chaque jour est une bénédiction. Je me réveille et je réalise que je vis mon rêve.»
Surtout qu’en quelque temps, il est devenu la nouvelle coqueluche des «zumba addicts» qu’il coache à Port-Louis, Goodlands et Quatre-Bornes : «400 danseurs en moins de six mois !» C’est dire qu’il a du succès. Mais comment explique-t-il ce succès ? «C’est tout simplement grâce à l’énergie que je dégage en classe, mais aussi à mon sens de la créativité», dit-il. Avec lui, le sport – la Zumba est une danse fitness – ce n’est que du fun : «J’encourage tout le monde. Et c’est avec le sourire que mes danseurs font des efforts et perdent du poids. C’est ce qui fait ma force», confie le Certified Zumba Instructor, qui a suivi des cours au Singapour.
Misant sur la positive attitude depuis toujours, Vidur n’a jamais perdu de vue son objectif : «À 5 ans, je dansais déjà devant mon miroir. Je savais à l’époque que c’était ça que j’aimais plus que tout.» Aujourd’hui, le jeune homme avoue «vivre pour la danse» : «Je pense qu’il s’agit du remède pour la plupart des maux physiques et psychologiques du monde.»
Dans son monde tout en danse, il préfère la mixité des genres : «Un pas de hip-hop sur de la musique de Bollywood, par exemple.» Un mélange qui l’inspire et qui l’aide à exprimer ses émotions…