Le chanteur partage avec nous son enthousiasme
par rapport à sa nomination dans ce grand concours musical.
Tout lui réussit. Ses ségas sont souvent des tubes, ses concerts ici et ailleurs (notamment à La Réunion) affichent toujours complet et son nouvel album comporte des chansons qu’on s’amuse à fredonner (Séga sexy, séga sensuel, séga tropical, etc.). La popularité d’Alain Ramanisum a encore payé, puisqu’il est nominé dans la catégorie meilleur artiste de la région Afrique australe aux Kora Awards, qui se tiendront le 28 décembre à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
En attendant que l’artiste ait plus de détails sur le déroulement de cette grand-messe, il savoure sa joie. «C’est une nomination que j’attends depuis près que 15 ans ! Et je me rappelle, par exemple, que Sandra Mayotte avait brillé lors de ces awards. Donc, je ne peux qu’être heureux de participer aux Kora Awards», confie l’homme qui aime quand «nissa la monté». Et qu’est-ce qui lui a valu, selon lui, cette fameuse nomination ? «Je ne sais pas trop. Peut-être parce que j’ai été très visible ces derniers temps dans la région. Il y a eu mes concerts ici et à La Réunion, la sortie de mon nouvel album, et probablement mes chansons, nouvelles ou anciennes, qui sont diffusées ici et ailleurs. Donc, je pense que c’est un peu tout cela qui a convaincu le jury que je suis éligible à une nomination», poursuit l’époux de la chanteuse Laura Beg-Ramanisum.
N’empêche, gagnant de l’award ou pas, Alain Ramanisum compte continuer à surfer sur la vague
du succès : il sillonnera bientôt l’Europe, où il se produira notamment au Zénith lors d’un festival intitulé La Nuit de l’océan Indien et en Italie, avant de revenir chez nous où il participera, le 1er décembre, au Palladium, à une nuit de folie au nom évocateur de… Nissa la monté, avec d’autres artistes comme Bruno Mookhen ou Julien du groupe Les Vautours.
Autant d’activités, avec peut-être bien, au final, un beau trophée obtenu aux Kora Awards.