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Les Balgobin accusent le guru de la Global Healing Foundation d’escroquerie

Sooraj Beeharry avait fait parler de lui après la mort d’une habitante de Providence suite à une tentative de suicide en compagnie de sa mère et de sa sœur, en juin.

Il leur aurait promis de faire fructifier leur argent. Il leur suffisait d’investir Rs 1 million pour obtenir un retour sur investissement de Rs 500 000 au bout de dix mois. Le tout était, disent-ils, clairement stipulé sur contrat. Mais une fois que le terme est arrivé, ils n’auraient rien reçu. Les Balgobin, qui habitent à Glen-Park, accusent le guru de la Global Healing Foundation, Sooraj Beeharry, d’être celui qui les a bernés.

 

Celui-ci nie toute implication dans cette affaire. «Je ne suis au courant de rien. Je ne sais rien de cette affaire. Ce n’est pas la première fois que des gens me blâment. Je reçois souvent des menaces. Je suis victime de mon succès», nous a déclaré le guru.

 

Mais la famille Balgobin persiste et signe : le guru l’aurait bien arnaquée  le croire. C’est en juillet qu’elle dit avoir découvert le pot aux roses. «Le guru nous avait dit qu’il allait investir notre argent à l’étranger et que nous allions recevoir un retour sur cet investissement très rapidement. Sauf que nous n’avons rien reçu quand le moment est arrivé», souligne Sadna Balgobin, 53 ans.

 

Sa famille aurait exigé du guru qu’il lui rembourse son capital de Rs 1 million, mais elle n’aurait reçu qu’un chèque de Rs 700 000. Irrités par cette situation, les Balgobin ont retenu les services de Me Jenny Mootealloo et comptent consigner une déposition au Central Criminal Investigation Department ce lundi 21 septembre.

 

Les Balgobin travaillent à leur compte. L’un d’eux voulait investir dans un nouveau commerce. Comme la famille était adepte de la Global Healing Foundation, la personne a sollicité un conseil auprès du guru qui l’aurait découragée à aller de l’avant. «Il nous a appelés pour nous dire qu’il y avait une autre façon de se faire beaucoup d’argent rapidement. On l’a écouté. On lui faisait confiance», dit Sadna.

 

Ne voyant rien venir, ils auraient tenté d’entrer en contact avec le guru Beeharry. «C’est son beau-frère qui prenait le téléphone à chaque fois et nous disait qu’il n’était pas libre. Après quelque temps, le guru a fini par avouer qu’il n’avait jamais placé l’argent. Nous avons eu toutes les peines du monde à récupérer notre capital», explique Sadna.

 

Selon elle, un premier rendez-vous avec le guru aurait été fixé au mardi 15 septembre. «On devait récupérer notre argent au parking souterrain au Manhattan, à Curepipe, mais on a refusé. Un deuxième rendez-vous a été fixé chez un disciple à Rose-Belle, le lendemain. Nous avons, une fois de plus, refusé. Ce n’est que le jeudi 17 septembre qu’on a pu récupérer une partie de notre argent, soit un chèque de Rs 700 000, chez un autre disciple à Vacoas», raconte Sadna.

 

Selon ses dires toujours, le guru Beeharry leur aurait fait comprendre sur un ton menaçant qu’il n’allait pas rembourser la somme restante. C’est pour cela que Sadna et les siens ont décidé de se rendre à la police. Ils espèrent que l’enquête permettra de faire toute la lumière sur cette affaire.