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La transmission de l’herpès

Bonjour, est-ce vrai que si j’ai un bouton de fièvre, je peux le transmettre à mon partenaire en pratiquant une fellation ? J’ai souvent des boutons de fièvre et mon petit ami insiste pour que je lui fasse des fellations même quand c’est le cas. Je lui dis qu’il pourrait être contaminé et il me répond toujours de ne pas m’en faire, que ça n’arrivera pas. J’aimerais donc en savoir plus sur le sujet.

Réponse : Tu peux en effet le transmettre à ton partenaire en pratiquant des rapports oraux-génitaux. Il ne faut pas prendre ça à la légère car les désagréments occasionnés sont importants. Je vais te donner les principales informations à ce sujet, que tu pourras faire lire à ton partenaire, en espérant qu’il soit bien sensibilisé aux conséquences qu’il prend en risquant d’être contaminé. En plus, tu risques toi aussi d’être contaminée au niveau génital si tu le contamines et qu’il te retransmet ensuite le virus lors d’une relation sexuelle. Tu as donc le droit d’imposer tes limites et de tenir ton bout pour éviter les pratiques sexuelles qui te mettent à risque pendant les périodes où les symptômes sont présents. Voici donc quelques informations à ce sujet :

Le bouton de fièvre est le nom populaire pour désigner l’herpès buccal ou labial. L’herpès est une infection transmise sexuellement (ITS) et peut se transmettre de diverses manières. Il existe deux types d’herpès. Le premier, l’herpès buccal, est une infection causée par le virus de l’herpès simplex de type 1 (VHS-1). Le deuxième type d’herpès est causé par le virus simplex de type 2 (VHS-2) et se nomme herpès génital.

L’infection au VHS-1 est très répandue. La majorité des personnes infectées n’auront jamais de symptômes, le virus est dans le corps, mais reste inactif. Une fois que l’on est infecté par ce virus, on est porteur du virus toute sa vie même si les symptômes ne sont pas permanents. Le virus se réveille dans certaines situations particulières telles que : fatigue, stress, fièvre, exposition au soleil ou lorsque le système immunitaire est affaibli, etc. Il déclenche alors un bouton d’herpès, situé toujours dans la même région. La fréquence de ces poussées est très variable d’une personne à l’autre. Certaines personnes n’auront pas de récidives, alors que d’autres en auront plusieurs fois au cours d’une même année.

Ce virus est très contagieux. La période d’incubation se situe entre un et six jours. Lorsqu’il y a récurrence des poussées d’herpès, certains signes annonciateurs se présentent : picotement, démangeaisons, sensation de brûlure, gonflement ou engourdissement sur le bord des lèvres. Quelques heures à un jour plus tard, un ensemble de petites vésicules rouges et douloureuses apparaissent. Ce ou ces boutons d’herpès surgissent habituellement sur les lèvres ou autour de celles-ci mais elles peuvent aussi sortir à d’autres endroits comme : à l’intérieur du nez, sur le bord d’une oreille, sur le menton ou sur une joue. Ces boutons se remplissent de liquide, ils finissent par éclater, puis ils forment une croûte.

L’herpès ne comporte pas de conséquences importantes pour la santé sauf pour les personnes qui ont un système immunitaire déficient. Même s’il s’agit d’une affection bénigne, les symptômes sont fort désagréables et mettent sept à dix jours pour disparaître d’eux-mêmes. Certains traitements médicaux permettent de soulager les symptômes et d’en réduire la durée, mais il n’existe aucun traitement qui élimine complètement le virus du corps.

Compte tenu des nombreux inconforts causés par cette infection et des récidives qu’elle occasionne, des mesures préventives sont de mise pour éviter d’être contaminé par ce virus. La période la plus à risque est lorsque les vésicules sont éclatées. La transmission se fait alors par contact direct avec les vésicules ou avec des objets contaminés (ustensiles, serviettes, etc.) ou encore par la salive. Le liquide contenu dans les vésicules contient des virus qui peuvent pénétrer dans la muqueuse buccale (ou autres endroits dont les organes génitaux) et infecter une nouvelle personne. Les lésions sont contagieuses tant qu’elles ne se sont pas complètement asséchées. Le virus peut aussi se transmettre par la salive en l’absence de symptômes, mais cela est plus rare. En effet, certaines phases de réactivation du virus se produisent sans provoquer de lésions sur les lèvres.

Il peut même arriver qu’on contracte l’herpès labial d’une personne qui ignore être porteuse du virus. En période où il y a présence de symptômes, il faut donc éviter les baisers ainsi que les contacts sexuels oraux/génitaux, qui sont les principales voies de transmission. Tant que les vésicules ne sont pas complètement sèches, il faut éviter les comportements à risque de contamination car le liquide à l’intérieur des vésicules contient des virus. L’herpès labial peut causer un herpès génital, et inversement. Plus rarement, il arrive que la personne se propage elle-même le virus en se touchant. Celui-ci peut se transmettre des lèvres à d’autres parties du corps si les doigts touchent aux lésions, puis aux muqueuses des yeux, à l’intérieur de la bouche, au nez, et aux organes génitaux. Il peut arriver aussi que des lésions apparaissent sur les doigts. Il ne faut donc pas toucher les lésions, sous peine de diffuser le virus ailleurs sur le corps. Si on les touche, il faut se laver les mains immédiatement après.

Enfin, le condom offre une certaine protection contre la transmission du virus sur la région qu’il recouvre. Mais si, lors d’une fellation par exemple, la lèvre infectée touche une région non protégée par le condom, il y a un risque de transmission. Notons aussi que le port du condom lors d’une fellation n’est pas vraiment apprécié des gens qui l’expérimentent.

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