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Faya boys

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Mercredi dernier, la bande de Los Angeles
s’est donnée à fond.

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Ed Wynne, un sacré saxophoniste !

Ils sont venus, et même sans leur vedette, ils nous ont offert un super show. Rencontre et récit.

Seulement une dizaine de minutes de retard. C’est rare. Mais ils n’ont pas de temps à perdre, ils doivent monter sur scène et faire leur show. Nous sommes le 30 mai au Centre Swami Vivekananda de Pailles, et It’s Earth, Wind and Fire time ! Hélas, le guitariste multi récompensé Al McKay ne sera pas des nôtres, il a... égaré son passeport.
Cela n’a pas empêché le show, offert par le reste de la bande composée d’une douzaine d’artistes, d’être tout en rythme et en énergie. Énergie, c’est d’ailleurs un mot qui est souvent revenu lors de la rencontre avec deux des chanteurs du groupe, Claude Woods et Tim Owens, la veille du concert, à l’hôtel Le Victoria, à Pointe-aux-Piments. «Le fait que nous jouons tous les soirs depuis plus d’une dizaine d’années est lié à un seul mot : énergie ! C’est ce qui nous donne envie de continuer encore et encore, car en fait, aucun show ne ressemble à un autre», nous a déclaré Tim Owens.

En tout cas, c’était vraiment d’un haut niveau musical mercredi dernier, avec une ambiance qui donnait envie de se lâcher : solos de piano, de saxophone (Ed Wine, impérial), chorégraphies, chants sans fausse note. D’ailleurs, dès la troisième chanson, le public n’a pas hésité à venir carrément devant la scène pour danser avec les artistes. Les tubes (September, Let’s groove, Boogie Wonderland) se sont enchaînés pendant deux heures qui sont passées sans qu’on regarde sa montre une seconde. Et surtout, il y avait de l’énergie, encore et toujours de l’énergie. Du côté du groupe et dans la salle.

Pays accueillant

C’est la deuxième fois que Earth Wind and Fire vient chez nous et la bande est ravie. «La première fois, c’était pour un concert privé. C’était très chouette, mais on attendait toujours le moment où on pourrait se connecter vraiment au public mauricien, le découvrir. Je suis content de voir que c’est un pays toujours très accueillant», nous a confié Tim Owens lors de la rencontre à Le Victoria.

Quand on demande aux deux artistes présents à ce moment-là de commenter la musique d’aujourd’hui, ces gars, qui ont grandi avec une fusion funky, groovy, jazzy, sont un peu sceptiques. «Maintenant, le visuel est mis en avant, et non la musique. On peut mettre le clip et couper le son et tout comprendre quand même», affirme Claude Woods. Son ami renchérit : «Nous avons perdu cette machine qui donne de la grandeur
aux artistes !»

En tout cas, le groupe s’est révélé immense mercredi. Encore mieux, Tim Owens a confié au public, conquis, un petit secret : «We are gonna come back !» . Revenez vite les gars !

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