Le couple d’artistes partage un vrai bonheur depuis une semaine.
L’amour en abondance. Le Street Brother et la chanteuse nous ont ouvert les portes de leur nouveau bonheur : leur bébé âgé de tout juste une semaine.
Koul B est un papa poule comblé. Dans ses bras, Zion Jazzy Raya, né le 19 mai à 17h20, à la clinique Darné, qu’il berce avec amour en lui chantant des «ti la la é, ti la la la». Y’a pas à dire, l’arrivée de ce petit être remplit de bonheur ses parents Bruno Raya et Linzy Bacbotte. «Regardez comme ses yeux s’ouvrent tout grands quand il entend de la musique», lance le chanteur, aux anges. À ses côtés, tout aussi aux anges, sa compagne n’arrête pas de sourire, dégageant beaucoup d’énergie, comme à son habitude.
Les deux s’installent, toujours avec leur petit bébé, qui bâille un peu. Quand le couple parle de sa fameuse journée du 19 mai, on ne peut pas l’arrêter. «Ce qui est drôle, c’est que la veille, j’ai eu une sacrée envie de manger du maïs et des pistaches, lance un Bruno Raya, tout sourire, et le lendemain, c’est moi qui avais des crampes d’estomac, avant même que Linzy ait des contractions !» Les douleurs de cette dernière se faisant de plus en plus persistantes, le couple Raya-Bacbotte doit se rendre à l’évidence : bébé arrive !
Linzy Bacbotte poursuit, tout émue : «Les femmes enceintes disent souvent qu’elles ont peur de la douleur de l’accouchement. Mais il faut positiver. À chaque contraction que j’avais, j’étais de plus en plus heureuse malgré la douleur, car je savais que mon enfant allait bientôt venir au monde !»
Accouchement musical
Le couple ainsi que des proches se précipitent alors à la clinique Darné. Petit bémol : Bruno a une séance de dédicaces pour son nouvel album au magasin Mystik Wear à… Rivière-des- Anguilles ! «J’y suis allé mais je n’avais pas trop la tête à cela. Mais c’était chouette car les fans étaient compréhensifs, surtout quand je leur ai dit que je devais partir, car on m’avait appelé pour me dire qu’il fallait venir, que l’enfant allait naître.»
En fait, le futur papa avait dit à la future maman qu’il tenait à être là pour couper le cordon ombilical. Et à la clinique, Linzy, toujours sous le coup des contractions, est plutôt stressée car Bruno n’arrive toujours pas. Il est environ 14h30. Les contractions se font plus intenses. «La bonne chose, c’est que nous étions bien entourés par la famille et les proches sincères. Et je remercie beaucoup le docteur Reshad Rajabally qui a été très patient et nous a donné tout le confort dont nous avions besoin», souligne Linzy.
Bruno aura même la bonne idée de suggérer au docteur de mettre de la musique lors de l’accouchement. Celui-ci se fera au son de Manz r li piti qui figure sur l’album solo de Koul B, Rest Determiné. Ce n’est plus qu’une question de minutes avant que le petit ne fasse son entrée dans la famille Bacbotte-Raya. En plus, les parents n’avaient pas voulu connaître le sexe de l’enfant avant la naissance.
Bruno Raya parle de ces derniers instants : «J’ai dû sortir au dernier moment, et j’ai laissé les dames s’occuper de Linzy. Mais dès que l’enfant est né, je me suis rué dans la salle pour couper le cordon. C’est là qu’on a vu que c’était un garçon. Il a pleuré un peu. Puis il nous a regardés. Linzy et moi, on n’a pas su quoi dire. Il était tellement attendu, et il était là, avec nous.»
Cette joie ne les a plus quittés depuis. Selon Linzy, toute fière d’avoir eu un deuxième enfant (Soléna, son aînée, a maintenant 8 ans) par voie naturelle, c’est l’excitation à la maison : «Noémie, la fille de Bruno qui a 11 ans, est maintenant comme une sœur pour Soléna, et vice versa. Il n’y a pas de jalousie ou quoi que ce soit, il n’y a que de l’excitation d’avoir maintenant un bébé à la maison.»
Bruno Raya met, lui, déjà l’accent sur l’éducation du petit, qui semble avoir eu de bonnes vibes notamment lors de l’enregistrement de l’album solo de Koul B ou le dernier Festival Reggae Donn Sa : «Le plus important, c’est que nous élevions Zion dans un environnement d’amour, où il n’y aura pas de racisme ou d’autres choses négatives.»
Mais attendez, chers parents, d’où vous sont venus les prénoms du petit ? «Bruno est très Zion, moi j’adore le jazz (rires), c’était un peu logique pour nous. On a aussi trouvé ça logique que notre enfant porte le nom de famille du père, lance Linzy. En attendant le mariage ? Les deux se regardent et nous lancent ensemble, en riant : «On verra !»
Les nouveaux parents remercient tous leurs fans et leurs proches qui partagent leur bonheur. Qui sait, peut-être que ce petit gars va avoir une chouette carrière musicale comme papa et maman. Ah, le voilà qui nous fait un mignon petit sourire avant qu’on parte, comme s’il comprenait ce qui se passait. Sacré petit Raya !