Depuis l’expérience Elite Model Look, la jeune femme a enchaîné les défilés et autres shootings de mode.
Elle fait la fierté de ses parents Maria-Lourdes et Karl.
Coup de cœur du jury du concours Elite Model Look en 2011, cette jeune femme a depuis fait son petit bonhomme de chemin et espère aller encore très loin dans son ascension...
Elle attend son heure de gloire patiemment. Espérant de tout cœur que ce sera pour bientôt. En attendant, Emilie Bauluck, 21 ans, sacrée coup de cœur du jury lors du concours Elite Model Look en mai 2011, ne chôme pas. Guidée par sa bonne étoile, elle cumule les expériences dans le monde, ô combien glamour, de la mode.
Car depuis «ce clin d’œil» du destin, la jeune femme s’accroche à son rêve de devenir mannequin professionnel et de signer un contrat avec une agence internationale. Et ainsi, dit-elle, avoir la chance d’arpenter de long en large les catwalks de la planète fashion et, pourquoi pas, se faire un nom dans les plus grandes capitales du monde ? «Je crois en moi», lâche une Émilie très sûre d’elle et qui n’a pas froid aux yeux : «Je suis spontanée et je n’aime pas avoir des doutes. Quand je me lance dans quelque chose, j’y vais à fond.»
Et cette grande conviction, la jeune femme, habitante de Ville-Noire, à Mahébourg, la porte en elle depuis cette fameuse soirée où tout a basculé pour elle. Lorsqu’elle a déboulé sur le podium de la finale d’Elite Model Look en 2011, toute crinière dehors, étourdissante dans une belle robe de soirée, le jury est tombé littéralement sous le charme et a fait d’elle son coup de cœur. Elle avait l’allure, le charme et l’attitude.
«J’adore la sensation qu’on ressent lorsqu’on est sur un catwalk en ayant tous les yeux rivés sur soi.» Mais ce soir-là, tout s’est joué… à quelques centimètres près, entre elle et la grande gagnante Kidzy Lionnet. «On m’a fait comprendre qu’il me manquait trois centimètres et qu’à cause de ma “petite” taille – elle fait 1m70 – je ne correspondais pas aux critères pour la grande finale internationale. Ça s’est joué à très peu de choses !», précise Emilie.
Quoi qu’il en soit, la jeune femme, qui avait jusqu’alors des doutes sur sa place dans l’univers du mannequinat, est plus que jamais motivée après avoir été élue coup de cœur du jury : «Je me suis dit que je devais peut-être continuer vu que le jury a cru en moi...»
Rebelle
Et depuis ce jour, Émilie a le vent en poupe. Elle enchaîne les concours, les expériences et vogue de succès en succès en faisant régulièrement des défilés, des publicités, des séances mode pour des magazines spécialisés, des calendriers ou encore en tentant sa chance dans d’autres concours, à l’instar de Star of the Catwalk où elle a terminé tout en haut du podium : «Je peux dire que plusieurs portes se sont ouvertes à moi depuis Elite Model Look. D’ailleurs, je fais maintenant partie d’une agence de mannequinat qui me donne la chance de prouver de quoi je suis capable.»
Loin d’être timide, la jeune femme assume son côté rebelle et est toujours prête à relever un défi lorsqu’il se présente, à surmonter un obstacle en y mettant toute sa force et sans se poser de questions inutiles : «Je n’aime pas hésiter. Quand on me propose de faire quelque chose, j’y vais tout de suite à fond car je me dis : qui ne tente rien n’a rien...»
Et beaucoup croient en elle, à l’instar d’Aziz Patel, l’un des organisateurs du concours Elite Model Look dans l’océan Indien, qui lui a promis, dit-elle, de voir s’il peut trouver des débouchés pour elle sous d’autres cieux : «Si cela se fait, je serai la plus heureuse des femmes...» Émilie, déterminée, est prête à tout pour y arriver : «Comme ça, je pourrai dire que je me suis donné les moyens d’atteindre mes objectifs...»
Et si elle se donne tant de mal, ce n’est pas seulement pour elle, c’est aussi et surtout pour que ses proches soit fiers d’elle. Et ils le sont. Son père Karl, un maçon à la retraite, sa mère Maria-Lourdes, une saleswoman, et son grand frère Jérémie sont ses premiers fans et l’encouragent à aller au bout de ses rêves : «Ils me donnent la force de tracer mon chemin.»
En sus de faire des défilés et autres shootings en relation avec sa passion, Émilie est aussi étudiante en dernière année à l’Ecole hôtelière Sir Gaëtan Duval, à Ébène. «Je termine mes études en Leisure and Sports...» Un domaine tout à fait opposé à l’univers strass et paillettes de la mode mais qui pour elle est complémentaire avec celui-ci : «Le fait d’avoir un pied dans le sport me permet d’entretenir ma ligne. C’est important pour moi d’être svelte et je compte bien le rester.»
D’ailleurs, outre ses activités sportives régulières, Emilie fait aussi attention à son alimentation et mène une vie stricte : «Il faut savoir faire la part des choses entre les loisirs et le travail.» Mais heureusement, dit-elle, qu’elle peut compter sur les personnes de son entourage : «Mes parents m’épaulent mais il y a aussi mon Head Trainer de l’école, Nicolas Cerdor, qui m’aide beaucoup.»
Et comment fait-elle pour jongler avec les études et le boulot ? «Je m’arrange, je ne refuse jamais une proposition car à chaque fois que je suis sur un catwalk, je me sens renaître et à ma place...» Une place où elle n’a pas de mal à briller de mille feux !