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La disparité homme-femme en question

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Clensy Appavoo : «Cette disparité va forcément disparaître avec le temps»

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Georgina Ragaven : «Il y a effectivement plus de femmes au chômage»

Selon le dernier rapport du Continuous Multi-Purpose Household Survey, le taux de chômage chez les femmes est plus élevé que chez les hommes : 12.5 % contre 5.2 %. Clency Appavoo, le président de la Mauritius Employers Federation, et Georgina Ragaven du Women in Networking, s’expriment sur le sujet.

Selon le dernier rapport du Continuous Multi-Purpose Household Survey, le taux de chômage chez les femmes est plus élevé que chez les hommes. Que pensez-vous de ces chiffres ?

Clensy Appavoo : Effectivement, ces chiffres révèlent un déséquilibre entre le nombre d’hommes et de femmes qui ne travaillent pas. C’est une tendance que l’on note depuis quelque temps déjà. Le taux de chômage chez les femmes avoisine les 13 % et chez les hommes autour de 6 %. Cela s’explique par le fait que l’émancipation de la femme à Maurice a commencé un peu tard avec l’avènement du textile. Avec la crise, ce secteur a beaucoup chuté et c’est ce qui fait que beaucoup de femmes ont perdu leur emploi.

Georgina Ragaven : Ces statistiques reflètent la vérité. Il y a effectivement plus de femmes au chômage et cela bien qu’elles soient davantage qualifiées que les hommes. Dans le même sillage, nous constatons aussi que la gent féminine, en général, peine à atteindre des postes de responsabilité dans les grandes entreprises.

Le document stipule aussi que les membres de la gent féminine sont défavorisés même s’ils sont plus qualifiés. Votre réaction ?

Clensy Appavoo : Ce n’est absolument pas les entrepreneurs qui provoquent cela, c’est le poste ou encore le travail qui l’exige. Par exemple, il y a des jobs qui demandent beaucoup de déplacements à l’étranger et sur le long terme. Certains patrons estiment que c’est plus facile pour un homme de le faire qu’une femme, qui doit souvent s’occuper des enfants.

Georgina Ragaven : On n’a qu’à faire un sondage, faire le tour de plusieurs compagnies pour se rendre compte que les femmes sont effectivement défavorisées. Celles qui sortent du lot sont, pour la plupart, à la tête de leur propre entreprise.

Y a-t-il, selon vous, un moyen d’en finir avec cette disparité ?

Clensy Appavoo : La situation va s’arranger à un certain moment. C’est un processus qui est notamment en cours depuis quelques années. Cette disparité va forcément disparaître avec le temps.

Georgina Ragaven : Il faut encourager les femmes à suivre des cours de leadership car elles sont capables de beaucoup de choses. Même en étant des mères de famille, elles peuvent se distinguer dans beaucoup de postes.

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