Entouré de sa petite famille, son moteur dans la vie : son épouse Angela et ses deux enfants Michael et Olivia.
Homme qui a de multiples cordes à son arc, ce businessman qu’on ne présente plus a commencé une nouvelle aventure à la tête du Joint Economic Council. Entre son rôle de chef d’entreprise et celui d’époux et de père, il se dévoile…
Il a un vrai agenda de ministre. Ahmed Parkar croule littéralement sous les réunions. Encore plus depuis sa nomination à la présidence du Joint Economic Council (JEC). Le directeur du groupe Star Knitwear enchaîne les rencontres et autres sollicitations des médias. Mais ses nouvelles fonctions ne lui font pas peur. Bien au contraire. Il aime cela et carbure à l’adrénaline. Il faut préciser qu’il connaît bien le monde des affaires.
«C’est un grand honneur de pouvoir présider le JEC. Malgré les conjonctures économiques difficiles, je suis confiant qu’on arrivera à relever les défis qui se présenteront malgré les gros nuages qui planent sur le monde des affaires», confie-t-il. C’est donc sans difficulté que cet habitué des institutions du secteur privé gère ses différentes fonctions. Il a été président de la Mauritius Export Association (MEXA) et de la Mauritius Chamber of Commerce and Industry (MCCI) et sa réputation dans le secteur du textile n’est plus à faire : «J’ai commencé dans le textile en 1985. Je n’avais pas d’expérience mais je me suis accroché.» Que de chemin parcouru depuis, lui qui a fait ses armes dans le commerce étant notamment un des promoteurs de la marque Mr Price.
C’est avec une grande dextérité qu’Ahmed Parkar, qui habite Grand-Baie, arrive à jongler entre ses différentes occupations. Outre ses obligations professionnelles, ce touche-à-tout accompli en a d’autres, plus personnelles : il est marié et l’heureux papa de deux enfants : Michael, 16 ans, et Olivia, 9 ans. «Je suis un époux comblé auprès d’Angela avec qui je suis marié depuis 16 ans.» Père très à cheval sur la discipline, il ne cache pas qu’il passe beaucoup de temps au boulot mais assure qu’il fait de son mieux pour changer cela.
Quand il ne porte pas sa casquette de chef d’entreprise, on le découvre aussi fan de musique, sportif, aimant la natation et le tennis, adorant les soirées en famille mais aussi la lecture d’ouvrages qui font référence à la politique ou encore aux faits historiques.
Pour tenir le rythme, celui qui a grandi en Angleterre mène une vie stricte mais aime par-dessus tout prendre son temps pour bien faire les choses. Là est sa force. Il déteste la précipitation et refuse d’avoir une vie formatée où tout est prévisible. Et les doutes, les coups de déprime, il ne connaît pas car il le sait : dans le business, il n’y a ni le temps ni la place pour les états d’âme…