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Suren Dussoruth : Mon combat au nom de mon fils

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Ce père de famille a initié une action en cour pour contester l’interdiction des leçons en Std IV.

À la guerre, comme à la guerre. Il ira, dit-il, au bout de ses convictions. Suren Dussoruth, self-employed, est le parent qui a intenté une affaire en cour pour contester l’interdiction des leçons particulières en Std IV. Depuis le 15 mars dernier, quand l’Education Act a été promulguée, ces cours sont considérés comme illégaux. Les contrevenants à cette loi risquent ainsi une amende de Rs 10 000 et une peine d’emprisonnement ne dépassant pas deux ans.

Pour Suren Dussoruth, cette mesure n’a pas sa raison d’être : «Je trouve absolument aberrant que le ministère de l’Éducation puisse venir de l’avant avec une telle législation. J’estime que c’est nécessaire de prendre des leçons en quatrième qui est une classe importante qui prépare pour le CPE.» C’est au nom de son fils Ankush Sahil Dussoruth, 8 ans, élève à l’école Raoul Rivet, à Port-Louis, que ce père de famille - il a aussi une fille aînée Sakhee – a initié cette affaire en Cour : «Je pense que c’est mon droit qu’on bafoue si on m’empêche de payer pour donner des leçons particulières à mon fils. C’est mon droit si je veux mettre plus de chances de son côté pour lui permettre de réussir.» Selon cet habitant de Terre-Rouge, «les cours d’Enhancement Programme après les heures de classe, n’apportent rien de plus à son enfant» : «Nous avons tous pris de leçons en quatrième, je l’ai fait moi-même d’ailleurs et ce n’était pas un fardeau ni un stress additionnel pour autant. Ma fille avait pris des leçons en quatrième et elle va très bien. Elle n’a absolument pas été malade, bien au contraire, ces cours ont été un apport pour qu’elle réussisse.»

Depuis que la loi a été promulguée, il craint que le niveau de son fils ne baisse : «Il avait l’habitude d’avoir des devoirs en plus de ceux qu’il avait pour l’école. Mais maintenant, je me demande ce qu’il va faire. Je ne suis aussi pas d’accord avec ceux qui disent que des profs s’enrichissent sur le dos des enfants. Je connais beaucoup d’enseignants qui sont dédiés à leur métier et qui veulent aider leurs élèves à réussir.» C’est pour toutes ces raisons, dit-il, qu’il est déterminé à se battre au nom de son fils…

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