La jeune chanteuse lancera son album en juillet prochain.
Après un passage pop, la jeune artiste a changé de style. Elle assume et affiche aujourd’hui son côté dark. Sa nouvelle couleur musicale, elle l’a dévoilée en assurant la première partie de la chanteuse Shreya Ghoshal, récemment en concert chez nous. Actuellement, elle prépare le lancement de son premier album. Rencontre...
Chevelure de jais, sourire éclatant, silhouette pulpeuse. Juste ce qu’il faut. En plus, la belle Thallie Ann Seenyen respire le bonheur. La raison de son bien-être ? Son album Queen of heartache, qu’elle s’apprête à sortir. Bientôt ? «Au mois de juillet», précise-t-elle. Dans cet ensemble de dix titres, elle raconte «ses griffures au cœur»...
Car, pour l’écriture de ses textes, Thallie n’a pas peur de mordre dans les mots. Et elle n’a pas à aller loin pour trouver son inspiration : «Je raconte mes peurs, mes échecs...» Non qu’elle prenne plaisir à exprimer ses états d’âme, elle veut simplement, explique-t-elle, passer un message personnel : «On a tous des chagrins et des moments de faiblesse, moi j’ai choisi de partager ces périodes sombres de ma vie à travers la musique.»
Et lorsqu’elle est sur scène, c’est l’explosion. De l’ombre, Thallie passe à la lumière. Elle aime plus que tout, dit-elle, ces grandes doses d’amour que lui envoie le public. Une bouffée d’oxygène qui lui a fait un bien immense lors de sa prestation pour la première partie de la chanteuse indienne Shreya Ghoshal au J&J Auditorium, à Phoenix, le samedi 7 avril.
Son interprétation de Parole, parole, parole de Dalida, entre autres, a remporté beaucoup de succès auprès du public, pour son plus grand plaisir. «Je me suis retrouvée à participer à ce concert par hasard mais au final je suis tellement contente de l’avoir fait. Qu’est-ce que ça fait du bien de recevoir de l’encouragement !»
Car chanter, c’est sa passion, sa vie. Depuis toute petite, Thallie adore ça. Elle ne peut expliquer cette fascination pour le chant mais aime à croire que c’est celui-ci qui l’a choisie. C’est donc sans hésitation, après l’obtention de son diplôme en gestion informatique à Manchester en Angleterre, il y a quelques années, qu’elle a choisi de se jeter corps et âme dans cet art qui lui permet, dit-elle, d’exister… d’être.
Kuch kuch hota hai
Après une première incursion dans le domaine du show-biz avec des titres pop - More love, In your arm tonight ou encore une version originale de Kuch kuch Hota Hai, entre autres, Thallie s’est vite rendu compte qu’elle n’était pas à l’aise dans ce style : «Ce n’était pas moi...» L’expérience du RNB, du pop rock, etc., a été belle et enrichissante – c’est comme ça qu’elle s’est retrouvée en première partie du concert de la chanteuse Lumidee en 2007, à Maurice – mais ne lui convenait pas. Elle a alors décidé de se remettre en question et de se faire confiance: «Je me suis dit que je devais croire en moi...»
Thallie, qui avoue être une personne timide, découvre alors son univers musical : «l’atmospheric electronic music ou le dubstep», à travers lequel elle se livre, se dévoile. Aujourd’hui, lorsqu’elle couche sur papier ses textes pour ensuite faire éclore une jolie ritournelle, la chanteuse pratique avec délectation le lâcher-prise, sans se polariser sur la perfection de la note, et laisse vagabonder son imaginaire.
Grâce à Queen heartache, cette benjamine d’une famille de trois filles –elle a le soutien de ses parents Serge et Danie – espère toucher, partager, tout en continuant à évoluer dans son monde dark et musical : «Je vais voir le response des gens, voir si ma musique plaît, si mon univers transporte.» Voilà une invitation à découvrir son côté obscur…