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Le désespoir de sa famille

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L’adolescente laisse derrière elle une famille écrasée de douleur.

Elle croquait la vie à pleines dents jusqu’à ce que quelque chose vienne troubler sa paisible existence. Une chose qu’elle ne pouvait, hélas, supporter. Pour en finir, l’adolescente de 14 ans s’est jetée du troisième étage de l’immeuble où elle vivait. Ses proches témoignent.

Une fille remplie d’énergie. Un rayon de soleil. C’est ce que représentait Adria Aunhachee pour ses proches qui sont aujourd’hui plongés dans une profonde douleur. Pour cause, l’adolescente s’est jetée du troisième étage de l’immeuble où elle vivait avec sa famille à Trèfles, Rose-Hill. C’était le jeudi 5 avril aux alentours de 18h30. Le corps sans vie de la victime, étudiante en Form IV à la SSS Gaëtan Reynald, a été découvert par un voisin qui a ensuite donné l’alerte à sa famille.

Selon Robert Ménélas, le beau-père d’Adria, l’adolescente était plutôt «dépressive» à la veille de sa mort. «Le mercredi 4 avril, elle a quitté la maison pour se rendre à l’école. Mais quelques minutes après la rentrée des classes, j’ai reçu un SMS du collège pour m’informer de l’absence d’Adria. J’ai prévenu sa mère et nous avons décidé d’attendre son retour pour savoir pourquoi elle avait fait l’école buissonnière. Depuis le début de l’année, c’était la deuxième fois qu’elle séchait les cours», avance Robert Menelas.

Mais celle-ci ne devait pas rentrer à son heure habituelle. «Nous avons commencé à nous inquiéter. Nous avons décidé alors d’appeler sa meilleure amie, Sandiana, pour savoir si elle était au courant de quelque chose. Effectivement, les deux filles étaient ensemble. Sandiana m’a même demandé d’accorder la permission à Adria de passer la nuit chez elle car elle ne se sentait pas bien. Mais je n’ai pas accepté car je ne connaissais pas la famille de la fille en question. Donc, nous sommes partis récupérer Adria. Elle pleurait beaucoup sans expliquer ce qui n’allait pas», soutient-il.

De retour à la maison, Adria aurait tenté de partager ses sentiments avec sa mère Sunita, mais n’y serait pas parvenue. «Elle m’a simplement dit qu’elle aurait aimé être courageuse comme moi. Elle s’est jetée dans mes bras et a pleuré chaudement. C’était une fille qui adorait la vie», pleure Sunita d’une voix remplie de tristesse.

Le jour du drame, Adria s’est rendue à l’école. À son retour dans l’après-midi, elle a pris le temps de rédiger quelques mots d’adieu à sa mère. «Sorry, I love you mom.» Sur le verso de la lettre, elle a écrit quelques phrases à son amie, Sandiana. Le précieux document se trouve entre les mains de la police aux fins de l’enquête. Toutefois, la mère d’Adria affirme connaître les raisons derrière cet acte de désespoir mais préfère ne pas en parler. «C’est très intime», dit-elle.

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