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Les proches d’Adrien Dubois pleurent leur «petit ange»

Au lendemain de ses 16 ans, sa vie a basculé en raison d’un grave problème cardiaque. L’adolescent est décédé 13 mois plus tard. Ses proches racontent son calvaire.

Le «petit ange» n’est plus. Celui que ses proches surnommaient ainsi s’en est allé à 17 ans seulement, emporté par un mal rare et terrible, une cardiomyopathie dilatée (un virus attaquait les muscles de son cœur). Adrien Dubois a rendu l’âme, le vendredi 30 mars, alors qu’il était en soins à l’Hôpital Européen Georges Pompidou, à Paris, où on le préparait à une éventuelle greffe du coeur.

La vie de ce jeune homme a viré au cauchemar le 14 février 2011, soit le lendemain de son seizième anniversaire. Ses proches racontent : «Il avait déjà quelques symptômes mais personne ne pensait que c’était quelque chose de grave. À partir du 14 février 2011, ses parents l’ont fait admettre dans une clinique privée après qu’il a eu des vomissements. Là l’un des docteurs a constaté que son coeur était plus gros que la normale. Il a alors référé Adrien à un cardiologue qui a découvert qu’il souffrait d’une myocardie virale. Par la suite, il a plutôt bien réagi au traitement.»

À l’époque, Adrien qui fréquentait le collège St-Andrews et devait prendre part aux examens du School Certificate fin 2011, se voit dans l’obligation d’arrêter l’école. En octobre suite à une collaboration avec des médecins indiens, en visite à Maurice, ces derniers proposent de lui implanter un défibrillateur qui a pour rôle de supporter le cœur en cas de défaillance subite. Selon les proches toujours : «Il allait plus ou moins bien après cette opération. Ses parents l’ont même emmené en vacances à Singapour un mois plus tard. Toutefois, son état a recommencé à se détériorer en janvier dernier alors qu’il projetait de reprendre ses études.»

Dans la deuxième semaine de janvier, Adrien est atteint d’une pneumonie. Ses parents le font, une fois de plus, admettre dans une clinique privée. «C’était un battant avec une détermination de vouloir guérir malgré les multiples complications de sa maladie. Son cœur s’était davantage affaibli», se souviennent ses proches.

Mais en février, nouveau coup dur pour les parents d’Adrien, Patricia et Pierre-Michel – qui ont aussi une fille, Marine, 13 ans : ils apprennent que leur fils ne pourra continuer à être traité à Maurice. «À partir de ce moment, un bel élan de solidarité s’est formé à travers les proches, les amis, collègues de travail, des anonymes pour aider à trouver un hôpital qui pourrait soigner Adrien car il devait subir une transplantation cardiaque», confie sa famille.

Après diverses démarches Adrien a pu être admis à l’hôpital Européen Georges Pompidou, à Paris, le 12 mars, accompagné de ses parents et de son cardiologue. Il a rendu l’âme 19 jours plus tard alors qu’il se trouvait en salle de réanimation. Il a contracté une infection qui a eu raison de sa détermination. Son corps a été rapatrié à Maurice le mercredi 4 avril.

Les proches du jeune homme tiennent à remercier tous ceux qui leur sont venus en aide pour essayer de le sauver. Tous gardent de très bons souvenirs d’Adrien qui vouait une passion aux voitures et était très simple et toujours prêt à aider les autres. Son départ laissera un immense vide dans les cœurs de ceux qui l’aimaient… surtout sa famille avec laquelle il entretenait une complicité et des rapports extrêmement affectueux.

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