• «Sega Tipik Sa» : un documentaire pour découvrir et célébrer dix ans de reconnaissance
  • Un sexagénaire succombe à ses blessures après une agression - Yash, le fils d’Anand Lutchmon : «Mo papa inn trouv lamor dan rann enn servis»
  • Chrysalide, 20 ans d’une riche aventure
  • Shameem Dewanuth décède quelques heures après un accident de la route - Sa sœur Shaheen : «Nous devons chérir nos êtres chers tant que nous en avons l’occasion…»
  • Future Hope : une promesse, une mission
  • Wazil Meerkhan et Dylan Carman plaident coupable dans le cadre de la mort de la WPC Raghoo - Pooja, la sœur de la victime : «Notre famille n’a toujours pas pu remonter la pente…»
  • Movember : au cœur des hommes, les hommes à cœur
  • Contrat d’exclusivité du Champ-de-Mars : le MTC se remet en selle
  • «Moana 2» : l’aventure magique sous les tropiques reprend
  • Il a été libéré sous caution après huit mois de détention préventive - Vishal Shibchurn : «Mo ena ankor bokou revelasion pour fer»

Quand les religieuses font leurs Pâques

soeurs indiennes.jpg

Les soeurs Nirmala, Maria Goretti et Rita Georges célèbreront dans la simplicité.

En ce dimanche, jour de la résurrection du Christ, les bonnes soeurs de différentes congrégations ont une façon très spéciale de marquer la fête la plus importante du calendrier catholique. Témoignages.

En toute simplicité. C’est ainsi que les religieuses des congrégations des Sœurs franciscaines, des Filles de Marie et les Sœurs salésiennes missionnaires de Marie immaculée fêteront Pâques, ce dimanche 8 avril. Pour Maud Adam, religieuse de la congrégation des Sœurs franciscaines, Pâques sera pour elle, cette année, un moment fort en émotion. Et pour cause, elle commentera la messe qui aura lieu en l’église Saint-Léon, à Quartier-Militaire, et qui sera transmise en direct sur la radio nationale ce jour-là. Dans l’église même où elle a reçu le sacrement du baptême quand elle était bébé.

«Je suis très heureuse de fêter Pâques dans cette église, avec les gens de ce village. Ce sera aussi l’occasion pour moi de renouveler mon baptême au moment où les catéchumènes recevront ce sacrement», explique soeur Maud Adam. Celle qui compte 37 ans de vie consacrée et les autres religieuses de sa congrégation se réuniront ensuite autour d’un repas. «Après le déjeuner à Pamplemousses, où je vis avec les autres sœurs, nous allons dans l’après-midi contempler Jésus présent dans le Saint Sacrement et prier ensemble. À cette occasion, nous aurons aussi une pensée spéciale pour les pauvres. Notre communauté va, à cette occasion, offrir un repas à plusieurs familles démunies de notre paroisse. Et dans la soirée, nous écouterons le message de Mgr Maurice Piat et regarderons l’émission télévisée spéciale Pâques», soutient sœur Maud Adam.

Chez les Filles de Marie à Curepipe, c’est une tout autre ambiance qui règne. Et pour cause, les trois religieuses, à savoir Odette Le Bon, Doloresse Héloïse et Juliette Volasoa, une Malgache en mission à Maurice depuis sept mois, ont tout calculé dans les moindres détails, ou presque, pour que Pâques soit un vrai succès. «Le dimanche matin, nous irons à la messe. Les sœurs Juliette et Doloresse vont jouer de la flûte à l’église, accompagnées de la chorale de Sainte-Hélène. Puis, de retour au couvent, nous aiderons Juliette à la cuisine. Elle va préparer de la dinde pour le déjeuner», avance sœur Odette Le Bon.

Un déjeuner qu’elles vont partager dans la bonne humeur avec les quelque 12 résidentes de leur maison.  «Ce sera un moment de pur bonheur que de déjeuner ensemble avec elles. Ensuite, nous irons distribuer des œufs de Pâques, comme le veut la tradition», poursuit sœur Odette Le Bon, tout sourire.

Loin de leur terre et de leurs familles, les sœurs salésiennes missionnaires de Marie immaculée, installées à Batimarais, fêteront Pâques dans la simplicité. Pour elles, il n’y aura pas d’oeufs de Pâques à leur table ni de repas somptueux. Originaires de l’Inde, les trois sœurs de cette congrégation, soit Maria Goretti, Rita George et Nirmala, seront entre elles-mêmes en ce jour spécial, comme le veut la tradition dans leur communauté.

«Nous serons ensemble, unies comme une famille. Après l’eucharistie à l’église, nous rentrerons chez nous pour préparer un repas très simple. Puis, nous prendrons un temps pour méditer sur la passion du Christ, comment marcher sur ses pas chaque jour. C’est vraiment un moment d’action de grâce que nous allons prendre ensemble», explique sœur Maria Goretti. Ces sœurs, qui habitent au cœur d’un quartier défavorisé, ne recevront pas les habitants en ce jour comme elles en ont l’habitude.

Mais, elles auront une une façon bien spéciale de partager la souffrance des pauvres du village. «À travers nos prières, nous serons en union avec eux. Le lendemain de Pâques, nous recevrons les gens comme d’habitude», fait ressortir sœur Maria Goretti. Avec ou sans œufs, il ne reste plus qu’à souhaiter bonne fête à tous les catholiques.

Deux sœurs unies dans le baptême

Un sacrement. Un oui pour suivre le Christ dans le baptême. C’est le pas qu’ont fait de nombreux catéchumènes hier soir, lors de la grande veillée pascale, qui marque la résurrection du Christ. Les sœurs Seeborun en faisaient partie. Sabine, 27 ans et Reeana, 25 ans, ont exprimé leur désir de suivre Jésus dans le sacrement du baptême en l’église de Sacré-Cœur, à Rivière-des-Anguilles.

Un moment fort en émotion qu’elles ont préparé depuis presque une année, nous disent-elles. «Depuis l’année dernière, nous nous préparons à ce grand rendez-vous avec le Christ. Les classes de catéchèse, la rencontre avec le curé de la paroisse, le soutien de nos parents, entre autres, ont été d’une très grande importance pour nous», expliquent les sœurs Seeborun.

L’appel à recevoir le sacrement du baptême se faisait, selon elles, sentir depuis longtemps. «Nous avons toujours été très proches de l’église. En faisant ce pas, nous avons voulu concrétiser cette alliance avec Dieu.» Ces entouré de leur famille et en toute intimité qu’elles comptent célébrer ce bel événement en ce jour de Pâques.

Archive: