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«Ma fierté d’être la première femme à hisser le drapeau»

La policière Arlanda

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La jeune femme a rejoint la force policière en 2010.

Une place dans l’histoire. Valérie Arlanda, 21 ans, l’a désormais. Cette Woman Police Constable, postée à la Special Supporting Unit (SSU), sera, demain, lundi 12 mars, la première femme à hisser le drapeau lors de la cérémonie protocolaire au Champ-de-Mars. Elle portera également, pour la première fois, l’uniforme d’apparat de la Special Mobile Force, le number one – afin de s’accorder avec le caporal Soobarlen Subramanien. Ensemble, aux alentours de 18 heures, ils feront flotter haut le quadricolore mauricien.

«C’est une fierté d’être la première femme à hisser le drapeau», nous confie-t-elle, le sourire dans la voix. Pour l’instant, pas de gros stress. Enfin, presque : «Je me disais que c’était un exercice simple, un drill que l’on a l’habitude de faire et que ça devrait bien se passer. Mais, hier (NdlR : vendredi 9 mars), lors de la répétition générale, j’ai senti monter un peu la pression.»

Une bonne pression, néanmoins. Celle qui pousse à donner le meilleur de soi et l’envie de se surpasser : «Je suis confiante. C’est un moment important pour moi, en tant que policière, mais aussi en tant que femme. C’est un honneur.»

Pourquoi c’est elle qui a été choisie ? Elle ne saurait le dire, elle a appris la bonne nouvelle, il y a quelques jours seulement : «C’est la décision des hauts gradés.» Désormais, ce sont ses parents et ses deux sœurs – la cadette est, également, dans la police – et ses proches, qui la soutiennent : «J’espère qu’ils pourront se déplacer», confie la jeune policière, habitante de New-Grove, qui fête, ce mois-ci, ses deux années au sein de la force policière.

C’est en 2010 qu’elle a fait ce choix de carrière. Après une première affectation au poste de police de Nouvelle-France, elle a fait une demande de transfert pour la SSU : «Je souhaitais pouvoir organiser mes séances d’entraînements.» La jeune femme est volleyeuse professionnelle au sein de l’équipe Curepipe Starlight. Le sport, c’est un peu son oxygène. Une façon de gérer la pression d’un job très prenant. Un moyen de se dépenser pour, ensuite, faire face aux difficultés de son métier avec sérénité.

C’est, justement, très sereinement que Valérie Arlanda écrira un petit bout de l’histoire, le 12 mars …

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