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Omrawoo Deevilesh, les aventures d’un… Tipsy Chef

Il travaille dans les cuisines du prestigieux Château d’Augerville Golf & Spa.

Ses envies culinaires sont suivis sur les réseaux et il a décidé de se professionaliser au nom de sa passion. Son stage en entreprise l’a emmené ailleurs, il en parle…

26 ans et des poussières de gourmandise. De l’envie, de la motivation, de la fougue pour apporter du pep à sa recette personnelle. Si vous êtes branché.e nana et Instagram, vous avez dû tomber sur le profil d'Omrawoo Deevilesh, plus connu sur les réseaux sous le nom de Tipsy Chef. Après avoir fait le rêve un peu fou de se lancer en cuisine, alors qu’il œuvrait dans un tout autre secteur, le jeune homme a commencé ses études : «J’étudie l'hospitality management avec une spécialisation dans le culinary arts à École hôtelière sir Gaëtan Duval.» Après deux ans d’intense concoction et d’apprentissage, il a fait le choix d’aller goûter ailleurs pour son stage en entreprise. Et il veut partager les meilleurs moments de ces derniers mois passés en France dans un prestigieux établissement étoilé au guide Michelin.

 

Une super opportunité. «J’ai entamé mes démarches en novembre 2022. J’ai obtenu des réponses favorables de deux établissements étoilés. J’ai fini par opter pour le Château d'Augerville Golf & Spa. Un endroit d’exception ! Ici, j’ai eu la chance de travailler pour des banquets pour différentes marques de renom telles que Porsche, Chanel ou Axeral avec le chef Thibault Gelebert et son sous-chef Olivier qui est également un excellent formateur. J’ai aussi eu la chance d’assister à un atelier de fabrication de chocolats pour les amateurs de chocolats avec le chef Hervé Boudot. C’est une grande opportunité pour moi, car dans un avenir proche, j’aimerais ouvrir une entreprise de restauration ou un restaurant à Maurice et également rejoindre l’École hôtelière sir Gaëtan Duval en tant que formateur un jour pour partager mon amour et ma passion de la cuisine avec les générations futures.»

 

Travailler à l’étranger, c'est pas toujours de la tarte. «Au début, c’était difficile de s’adapter au nouvel environnement. Heureusement, ma famille est là, même si elle est loin, elle me soutient. Mes formateurs à l’école hôtelière aussi. Les changements de température, ce n’est pas super facile de s’y faire non plus ! Mais j’ai de la chance, j’ai une nouvelle famille ici : les autres stagiaires. Nous sommes passés d’étrangers à une petite famille. En fait, nous vivons dans un appartement avec huit personnes de différents pays et origines. Vivre et travailler aux côtés d’individus de différents pays, cultures et origines culinaires élargit non seulement mes horizons gastronomiques mais me donne également des compétences inestimables qui peuvent me mettre sur la voie de l’excellence culinaire.»

 

In da kitchen. «Chaque jour, j’apprends quelque chose de nouveau : techniques, plats, goûts. Ce n’est jamais ennuyeux ou stressant. Les chefs sont toujours patients pour enseigner et partager leurs connaissances et leurs compétences. Le service peut parfois être long. Pour les chefs en herbe, se lancer dans un voyage culinaire en tant que stagiaire en cuisine dans un pays étranger peut être une expérience transformatrice qui permet d’apprendre de nouvelles compétences, d’enrichir le palais.»

 

Une histoire de «bred». «Les jours de congé sont toujours les meilleurs moments pour en savoir plus sur les cultures, les traditions et la nourriture des différents pays des autres stagiaires. Je ne manque jamais l’occasion de faire découvrir l’île Maurice à mes nouveaux amis à travers la nourriture que je leur prépare. J’ai voulu manger un diri, bouyon bred kreson ek satini koko et j’ai dû conduire deux heures pour essayer de trouver les bred. Mais sans succès ; j’ai dû me contenter de laitues. J’ai également eu la chance d’apprendre à cuisiner des plats brésiliens et tunisiens avec mes deux meilleurs amis ici, Yaisa et Yassine. Dans le monde de la gastronomie, la cuisine est souvent considérée comme un melting-pot de saveurs, de techniques et de traditions.»

 

Vive Maurice ! «J’ai réalisé que la cuisine mauricienne manque de reconnaissance sur le plan international et que les jeunes chefs mauriciens sont trop concentrés sur d’autres cuisines et oublient de s’appuyer sur les techniques et les compétences pour stimuler ou promouvoir notre cuisine mauricienne. En tant que Mauriciens, nous avons la chance d’hériter d’un patrimoine gastronomique diversifié. C’est une richesse incroyable. D’ailleurs, mon meilleur moment, c'était d’avoir cuisiné mauricien pour le déjeuner du staff. J’ai eu de beaux compliments !»