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Mauritian Girl Power

Nous sommes allés à la rencontre de trois jeunes femmes qui vont faire parler d’elles dans les jours et les semaines qui viennent. Koze fam !

 

 

 

Dans le petit monde artistique d’Ariane Barnes

 

Elle a plusieurs vies. Ou plutôt plusieurs cordes à son arc. Et c’est le cas de le dire, car Ariane Barnes – la fille du psychologue Kurt Barnes – est artiste jusqu’au bout des ongles. Née à Londres et élevée à la fois à Maurice et en Angleterre, Ariane, qui est trilingue, a toujours été fière de ses racines. Celle qui est aujourd’hui actrice – diplômée d’une grande école anglaise –, chanteuse et chorégraphe professionnelle, maîtrise parfaitement l’anglais, le français et le créole mauricien.

 

Voilà quelque temps déjà que la jeune femme trace son chemin. Son expérience de comédienne l’a amenée à travailler pour des pièces comme celles de Shakespeare et Gorky, Dostoïevsky, sans oublier des participations à quelques projets de films. En tant que chanteuse, la passionnée qu’elle est a une tessiture de voix comparable à celle d’une mezzo-soprano, mais ses aptitudes lui permettent aussi d’évoluer dans plusieurs registres : soul, gospel, folk rock, pop et jazz, entre autres.

 

Ainsi, Ariane a été, à tour de rôle, chanteuse principale dans un groupe ou encore choriste à plusieurs occasions. Son amour pour tout ce qui touche à l’artistique lui a permis de vivre beaucoup de belles choses. De nature fonceuse, Ariane a d’ailleurs évolué au sein d’un groupe mauricien, Dawn, quand elle avait 14 ans. Celui-ci animait dans des clubs et des mariages.

 

Étant une amoureuse des voyages et aimant s’enrichir des différentes cultures et des langues, la jeune femme a également eu l’occasion de faire des doublages pour des productions diverses. Elle vient de terminer une démo qu’elle invite à découvrir sur le lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=mnE5aMZRLk4. Ainsi, vous plongerez dans son petit monde artistique.

 

 


 

 

 

 

Lady Whitney : Inconnue, mais pas trop

 

À 17 ans, elle était peut-être la seule représentante féminine du mouvement ragga dancehall. Bien des années plus tard, Whitney Berthelot, que l’on connaît plus sous le nom de Lady Whitney, n’a toujours pas dit son dernier mot et croque la vie, musicale ou pas, à pleines dents. Actuellement en pleine préparation d’un BA en communication, mère d’une petite Wanika, âgée d’un an et demi, elle n’a pas pour autant mis de côté la musique ! Elle travaille actuellement sur son premier album, produit par Bruno Raya, et sera présente sur scène le 14 février pour le Bal Célibataire 3, au Domaine du Moulin, à Petit-Raffray, aux côtés de Nas T Black, Jasmine Toulouse, Clarel Armelle et le docteur Boyzini.

 

En attendant, notre interlocutrice parle du chemin parcouru : «Oui, j’ai beaucoup changé, que ce soit personnellement ou musicalement. Avant, j’étais une personne très rebelle, je voulais vraiment percer, c’était très juvénile. Mais maintenant, je suis une personne plus épanouie, plus mature, plus réfléchie. Et cela va s’entendre sur mon album. Je ne vais pas trop en dire quand même, mais il y aura un petit avant-goût le 14 février», souligne l’habitante de Vallée-des-Prêtres.

 

Celle qui a débuté en chantant dans des fancy-fairs devrait présenter une chanson intitulée African Steps, accompagnée d’une chorégraphie – le tournage du clip de ce titre se tiendra d’ailleurs aujourd’hui. Mais pour l’heure, elle préfère garder le mystère sur son premier disque qu’elle annonce comme «varié» : «Encore une fois, je ne vais pas vous en dire plus !» Patience donc.

 

Les billets pour le Bal Célibataire 3 sont déjà en vente à Rs 275 aux endroits suivants : New Harbour Music et Dany Music à Port-Louis, Deejay Music à Rose-Hill, Metro Music à Grand-Baie, Raja Music à Flacq, et Restaurant Brigitte à Sainte-Croix.  Le jour du bal, les billets seront en vente à Rs 300.

 

Dress code : bleu et blanc OBLIGATOIRE ; vous paierez Rs 50 de plus si vous ne portez pas ces couleurs.

 

 

 


 

 

 

 

 

 

Emmelyne Marimootoo : Roulez jeunesse !

 

 

Guitare, chant, danse… Tout ça l’intéresse. Mais en ce moment, on connaît plus Emmelyne Marimootoo, 20 ans, comme celle qui est devant un micro, souvent avec une guitare, lors de nombreuses soirées. Une artiste qui monte lentement, mais sûrement, puisqu’on la verra pas moins de deux fois sur scène en ce début d’année.

 

Elle nous inondera de sa fraîcheur le 31 janvier lors de la soirée One Man Show’s – Groovin’ up North au Azallé Lounge Club de Grand-Baie, où elle sera aux côtés de Skizofan le Balafré, Hans Nayna, Sébastien Margéot, Vincent Brasse et Yoan Catherine. La demoiselle nous donne aussi rendez-vous le 8 février, au Kenzi Bar, à Flic-en-Flac, de 17 heures à 21 heures. Ce jour-là, elle sera en duo avec Manu Desroches.

 

En attendant ces moments musicaux, on aimerait bien savoir qui se cache derrière ce petit air pétillant. «Je suis une fille qui aime beaucoup les voyages, la nature et, surtout, les arts. Je m’intéresse un peu à tout ce qui a trait à cela. J’ai commencé la danse vers l’âge de 7 ans, j’ai touché un peu au théâtre aussi. Ensuite, je suis montée sur scène pour chanter pour la première fois à environ 12 ans, quand j’étais en Form I au collège Gaëtan Raynal, avec une reprise de More than words», confie la jeune femme qui aime un peu tous les genres de musique.

 

À partir de ce jour, elle apprend à mieux connaître la scène et prend davantage goût à la musique. Elle cherche à se perfectionner encore plus au maniement de la guitare (même si elle avoue qu’elle a «encore beaucoup à apprendre de ce côté-là) et monte même, plus tard, un groupe avec des potes : Wild Connection. Groupe qui l’accompagne d’ailleurs lors de ses nombreuses sorties : au Zoo Bar, au Big Willy’s, à la maison Eureka, entre autres. Bref, Emmelyne Marimootoo – c’est la cousine du chanteur Dave Dario –, jeune, fraîche et talentueuse, se fait rapidement un nom.

 

Mais pour son premier disque, il faudra attendre : «C’est un projet, un rêve que j’aimerais bien voir se concrétiser, mais pour le moment, il y a beaucoup à faire au niveau de mes propres compositions. D’ailleurs, je ne pense même pas qu’elles soient assez prêtes pour que je les chante lors des prochaines soirées.»

 

Patience donc, si vous voulez connaître le monde musical plus intime de la chanteuse. En attendant, vous pourrez toujours aller découvrir son talent vocal à Grand-Baie et Flic-en-Flac très prochainement.