Chris Hemsworth et Daniel Bruhl pour un face à face aussi psychologique que physique.
Une foule d’émotions dans ce film riche en événements.
Vrombissements et sons de moteur sont de sortie dans nos salles cette semaine. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça a du bon !
La course, c’est le danger, la victoire, le basculement. Bref, l’adrénaline ! Et bon nombre de films du genre ont eu plus ou moins de succès chez les cinéphiles : Driven avec Stallone, Jours de Tonnerre avec Tom Cruise et même le frenchy Michel Vaillant, parmi les plus récents (sans compter Fast and Furious qui se range plutôt dans la catégorie action).
Depuis les années 60 (Ligne rouge 7000 de Howard Hawks, Grand Prix de John Frankenheimer), la course automobile a toujours été un excellent sujet de cinéma, nous proposant des portraits de personnes aptes à se dépasser, parlant de rivalités, d’amour, tout en nous impressionnant sur le bitume. Maintenant, voici le nouveau venu, Rush, de Ron Howard, réalisateur capable du meilleur (Ransom, Apollo 13, Un homme d’exception) comme du pire (Da Vinci Code).
Rush, c’est donc l’histoire vraie de l’une des plus grandes rivalités dans le monde de la Formule 1 : celle opposant James Hunt et Niki Lauda, des écuries McLaren et Ferrari respectivement. Le premier nommé fait partie de la haute bourgeoisie et l’autre est plus modeste. Tout d’abord, le metteur en scène et le scénariste ont eu la bonne idée d’orienter le film vers l’humain. Certes, on est bien servi niveau course, mais le long-métrage reste avant tout une puissante histoire de rivalité, avec un scénario qui avance sans cesse, comme un bolide lancé sur la piste. Du coup, on ne s’ennuie pas et le duo d’acteurs sait nous tenir en haleine, avec des prestations remarquables, venant de Chris Hemsworth (qui nous prouve qu’il peut faire autre chose que hurler avec un marteau à la main) et l’Allemand Daniel Bruhl, que l’on a pu voir dans l’Inglourious Basterds de Tarantino et dans le film de science-fiction espagnol Eva.
Avec une intensité plus ou moins constante (avouez que le sujet laisse place à cela), l’on a, avec ce Rush, un double biopic bien mené, bien mis en scène, bien interprété. À coup sûr, une course humaine, une course sur le bitume passionnante !