Le criminel sera très poursuivi, notamment par des mercenaires...
De la science-fiction décomplexée vous attend, cette semaine, dans nos salles, avec un antihéros devenu très vite incontournable.
En 2000, il crevait l’écran. La planète découvrait un certain Vin Diesel, homme musclé, dans le rôle de Riddick, antihéros et criminel qui atterrit sur une planète hostile dans Pitch Black. Après une suite à demi réussie – Les chroniques de Riddick – et les Fast and Furious et autres XXX, la notoriété de Vin Diesel n’est plus à faire. C’est donc avec un certain plaisir qu’on replonge dans l’univers qui l’a fait connaître.
Le troisième volet de la franchise, sobrement intitulé Riddick, reprend plus ou moins la même approche que Pitch Black : un budget modeste (dû au flop de Les chroniques de Riddick), un Vin Diesel qui a dû hypothéquer sa maison pour des raisons de budget et de droits, et une histoire plus ou moins similaire (Riddick et compagnie sur une planète hostile). Cette fois, le dangereux criminel, capable toujours de voir dans le noir, est laissé pour mort sur une planète. Alors que de dangereux prédateurs tournent autour de lui, il arrive à lancer un signal, ce qui rameute des mercenaires très enthousiastes à l’idée de capturer le grand Riddick. Vous devinez un peu la suite…
Revoyant ses ambitions à la baisse, Riddick nous propose, avant tout, un univers de science-fiction crédible, avec des races et des monstres mis en scène avec le plus grand sérieux. On notera aussi la présence féminine de Kathee Sackoff, très connue pour le rôle de Starbuck dans la série Battlestar Galactica, et le retour de l’acteur Karl Urban, qui reprend son rôle de necromonger, un destructeur de planètes.
Sans prétendre être un blockbuster, le long-métrage de David Twohy (qui a signé les deux premiers volets) reste fidèle à ses racines de série B, tout en nous offrant un univers de science-fiction parfois très sombre et violent. Riddick est donc un divertissement honnête, mais peu ambitieux, jouant la carte de la sûreté, avec pas grand-chose comme effet de surprise. Mais il est toujours bon de voir Vin Diesel en méchant furyan, dans une science-fiction plutôt décomplexée.