L’homme se spécialise dans la récupération de boîtes en carton pour le recyclage.
Un simple déclic a suffi pour éveiller sa conscience écologique. Depuis, Bishen Bissessur rêve d’une île Maurice durable.
C’est une petite annonce dans un quotidien local qui l’a propulsé dans un univers qui lui était complètement étranger. «Je lisais le journal lorsque je suis tombé sur une petite annonce. Une compagnie indienne implantée à Maurice et spécialisée dans le recyclage d’objets en papier, recherchait des volontaires pour collecter des boîtes en carton ou encore du papier à recycler. L’idée m’a plu et c’est à partir de là que mon aventure a commencé», explique Bishen Bissessur.
Cet habitant de Glen Park, Vacoas, qui venait alors de perdre son emploi, décide de mettre toutes les chances de son côté pour décrocher un contrat avec les promoteurs indiens. «J’ai soumis mon projet et suite à cela, j’ai décroché un contrat. Je me suis alors tourné vers la branche d’un supermarché pour récupérer des boîtes en carton à être recyclées. Mon idée a été favorablement accueillie. Je me suis donc acheté une fourgonnette avec l’aide de mes parents et j’ai embauché deux personnes», précise Bishen Bissessur. Et depuis trois mois, ce père de famille – il est marié et a de deux enfants – sillonne l’île au volant de sa fourgonnette qui affiche un message très approprié : Green Nature –Maurice île Durable.
Si pour l’heure, l’homme concède que son petit business marche plutôt bien, n’empêche, qu’un petit coup de pouce ne serait pas de trop pour l’avancement de son entreprises : «Je lance un appel aux autres supermarchés, mais aussi aux librairies, aux différents ministères, comme celui de la Santé. Car actuellement, les objets en carton non recyclés sont jetés au dépotoir de Mare-Chicose alors que le recyclage peut leur donner une seconde vie.»
Si vous êtes un écolo dans l’âme et que l’action de Bishen Bissessur vous intéresse, il suffit d’appeler sur le 5 760 0509 ou de le contacter sur l’adresse qui suit : greennature05@hotmail.com. L’homme, lui, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Car l’avenir, il le voit en grand : «Je suis confiant que ça va marcher. Si c’est vraiment le cas, une cinquantaine d’emplois seront créés dans ce secteur d’ici l’année prochaine.»