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Baby-sitter, mode d’emploi

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Rachel Ng, la directrice d’Arning Co Ltd, et Myriam Narainsamy, la formatrice, encadrent celles qui ont reçu leurs certificats de Baby-sitter : Neermala, Diana, Poospa, Kelly et Pammela.

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Diana, une des élèves du cours, avec son fils Jérémie.

Profession : nounou ! Certificat en poche, des femmes se disent maintenant fin prêtes à être des baby-sitters qualifiées qui promettent de bien s’occuper des bébés d’autres personnes. Rencontre…

Plus qu’un métier, c’est une vocation. Neermala Ramsahaye, 39 ans, est maman de trois enfants. «Ils sont âgés entre 9 ans et 21 ans», précise-t-elle. Être maman, pour elle, c’est sa plus belle réussite. Et comme elle aime bien endosser son rôle de mère, elle a décidé… d’en faire son métier. C’est pour cette raison qu’elle s’est tournée vers Arning Co. Ltd, à Beau-Bassin, qui, à travers un cours étalé sur plusieurs sessions – intitulé Le savoir-faire d’une baby-sitter –, vient de former neuf femmes. Parmi, on compte Neermala.

Fièrement diplômée, elle a, dit-elle, beaucoup appris ces dernières semaines : «Je sais comment on s’occupe d’un enfant, j’en ai quand même eu trois. Mais je peux vous dire que j’ai tout de même beaucoup appris sur des gestes qu’il faut adopter lorsqu’on s’occupe d’un nourrisson.» Les normes d’hygiène et autres techniques, Neermala les maîtrise. Elle s’apprête d’ailleurs, dans un futur proche, à garder les enfants des autres : «Un enfant c’est fragile et il faut beaucoup de précaution et d’attention pour s’en occuper. Il y a une façon de communiquer avec eux et une façon de faire pour contribuer à leur bien-être. Franchement, il y a beaucoup de choses que je ne savais pas et que j’ai appris maintenant.»

Tout comme elle, Poospa, 50 ans, est aussi armée pour travailler avec les tout-petits : «Il ne faut pas se dire que c’est seulement s’occuper d’un enfant et qu’il faut juste connaître quelques bases. Loin de là ! C’est tout un art. Il y a des façons de faire très précises à respecter. Et comme il s’agit de s’occuper des enfants des autres, il faut être référencé et montrer aux parents qu’ils peuvent nous faire confiance.»

Kelly Latour, 19 ans, a, pour sa part, découvert des qualités en elle qu’elle ne pensait pas avoir : «Je me sens aujourd’hui beaucoup plus proche des enfants. Si auparavant, j’hésitais avant de tenir un enfant dans mes bras, parce que c’est tout petit et fragile, maintenant, ce n’est plus le cas.» Pour Kelly, ces sessions de travail ont été non seulement riches en apprentissage mais elles ont également été une grande aventure humaine : «On a aussi beaucoup appris les unes des autres…»

Si beaucoup des diplômées se sont tournées vers les cours pour se former en vue de trouver un travail de nounou, d’autres, à l’instar de Pammela Dorza, 32 ans et première de la promotion, évoluent déjà dans le domaine de la petite enfance : «Je travaille dans un mini club pour le groupe Beachcomber et je me suis inscrite à ces sessions de formation pour emmagasiner plus de connaissances. J’ai découvert beaucoup de choses. Des trucs qu’on pensait simples mais qui s’avèrent être très importants lorsqu’on s’occupe d’un enfant. De nos jours, il ne faut rien faire dans l’à peu près. Qu’il s’agisse de la température pour le lait ou encore du fait de stériliser un biberon, il y a des façons de faire. Et maintenant, je maîtrise tout cela.»

Si l’objectif principal des cours est d’aider des femmes à trouver un emploi, Diana Armanda, 28 ans, a maintenant le savoir-faire, dit-elle, pour être une meilleure maman : «Tout ce que j’ai appris dans ces cours m’aidera à trouver un boulot, j’en suis sûre. Mais je vais surtout mettre en pratique, tous les bons conseils que j’ai reçus, avec mes propres enfants.» Son fils Jérémie, 8 ans, est d’ailleurs très fier de la réussite de sa maman qui s’est bien appliquée durant ses cours. Ce n’est pas Myriam Narainsamy, la formatrice – elle compte plusieurs années d’expérience dans le domaine – qui dira le contraire : «Je suis très contente de la promotion. Les filles ont été très attentives et je suis à 100 % convaincue qu’elle feront de bonnes baby-sitters.»

Rachel Ng, responsable d’Arning Co. Ltd, partage aussi le même avis : «L’idée c’est d’empower des femmes mais aussi de répondre à une nécessité. Qui n’a pas besoin d’une baby-sitter de nos jours ?»  Quoi qu’il en soit, neuf femmes, neuf baby-sitters qualifiées se retrouvent désormais sur le marché et se disent prêtes à être des nounous d’enfer !

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