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Les aventures théâtre et ciné de Thierry Françoise

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Un jeune homme qui est en train de réaliser ses rêves.

Profitant d’un court passage chez nous, l’humoriste et comédien nous raconte ses études sur le théâtre et le cinéma en France, et parle de son avenir qui s’annonce très prometteur…

L’homme regorge d'idées et à des souvenirs plein la tête… L’humoriste Thierry Françoise, qui a quitté Maurice en 2009 pour un stage au Conservatoire national d’art dramatique à Paris, est de retour chez nous pour de courtes vacances. Dans ses bagages : une attestation de ce stage à Paris et une licence en cinéma de l’école de cinéma de Paris 8. Le 29 septembre, il repart pour entamer une maîtrise en cinéma.

Il est loin le temps où Thierry Françoise nous faisait marrer avec ses sketchs et son personnage Cyril Boudin ou encore son one man show intitulé 14-28. Aujourd’hui, le jeune homme d’une trentaine d’années voit plus grand. Mais avant, il revient sur le début de son aventure française : «J’avais envoyé mon CV un peu partout, mais mon rêve, c’était justement d’être admis au Conservatoire de Paris. Je savais qu’ils prenaient chaque année des personnes d’autres pays. Vous imaginez ma joie lorsque j’ai su que j’avais été accepté. J’étais d’ailleurs le premier Mauricien à y aller !» soutient notre interlocuteur.

Une fois sur place, il a dû bosser dur ! Car selon Thierry Françoise, la rigueur est de mise au Conservatoire : «On est vraiment poussé à bout. Certains craquent. Mais je me suis accroché, déjà que quand j’ai débarqué en France, je ne connaissais pas grand monde et j’ai dû me débrouiller pour le logement et tout le reste. En tout cas, c’est extrêmement enrichissant, malgré une rude concurrence entre les élèves : on apprend la danse, la comédie, etc. J’ai aussi eu la chance d’avoir des profs exceptionnels, comme par exemple Guy Bedos, un gars super sympa.»

Par contre, à l’école de cinéma, ça s’est passé de façon plus smooth. «L’école de cinéma, c’était aussi un rêve. Je me suis rendu compte que le tarif pour les cours était abordable. On vous accorde plus de liberté et beaucoup de gros moyens, car à la fin des études, il faut réaliser quelque chose. Et vu que c’est passionnant, je n’ai pas raté les classes (rires). J’ai donc réalisé un court-métrage qui s’appelle Manuella, et qui nous parle de trois exils différents. D’ailleurs, des festivals se sont intéressés à le diffuser. Ce que je voudrais justement, c’est parler de sujets qui touchent la région et Maurice. Je vais tenter de le faire autant que possible si j’en ai l’occasion», confie Thierry Françoise.

On attend donc de voir ce que le comédien, que l’on a vu récemment dans le long-métrage local Les enfants de Troumaron, va nous offrir dans les années qui suivront ses prochaines études.

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