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Les policiers à l’honneur

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L’émotion était à son comble hier. Des centaines d’officiers, hommes et femmes confondus, se sont vu décerner une médaille récompensant leurs compétences, leur loyauté et leurs années de service au sein de la force policière.

De la joie. De la bonne humeur. Il y en avait aux Casernes centrales, hier. Quelque 600 officiers, qui comptent des années de bons et loyaux services au sein de la force policière, ont reçu une médaille. Celle-ci récompense leur dévouement envers les forces de l’ordre et le public en général. Dhun Iswar Rampersad, commissaire de police, était également présent et n’a pas manqué de féliciter le travail et le courage des officiers.

Nous avons rencontré l’inspecteur Somdatt Surchurrun, actuellement affecté à la Special Support Unit (SSU). Il nous confie qu’il a d’abord été agent au sein de l’Emergency Response Service (ERS) avant de rejoindre la SSU : «C’est un grand honneur pour moi de recevoir cette distinction. J’ai fait un long parcours et j’en suis fier. Je remercie le commissaire de police d’avoir récompensé mon travail.»

Le constable Kumar C. Gooransing, 40 ans, fait aussi partie des heureux gratifiés. Son rêve, c’était de devenir policier. Et, depuis 21 ans, ce père de famille met ses compétences au service de la National Coast Guard (NCG). Une unité au sein de laquelle, dit-il, il se sent à l’aise.

Qui dit policier ne dit pas forcément métier d’homme. Sylvie Provence, 42 ans, en est le parfait exemple. Elle occupe les fonctions de sergent de police, depuis un peu plus de deux ans, au sein de l’Anti-Drug Smuggling Unit de Port-Louis et compte une vingtaine d’années de service dans la police. À ses débuts, elle a été affectée au poste de Rose-Hill, avant d’être transférée à celui de Quatre-Bornes. Malgré ses années d’expérience, Sylvie Provence ne se repose pas sur ses acquis : «J’espère devenir inspectrice dans un proche avenir.»

Contrairement à elle, Babita Boojhawan, une habitante de Rivière-des-Anguilles, n’a pas choisi d’être policière. Mais elle est d’un grand soutien à son mari, le constable Indrave Boojhawan, âgé de 46 ans. Même si, dit-elle, être la femme d’un policier n’est pas une mince affaire : «À une époque, je travaillais le soir dans un casino et mon mari faisait partie de la SMF. Quand je rentrais le matin, lui se préparait à aller travailler.» Toutefois, depuis qu’Indrave a été transféré à l’ERS, le couple se voit plus souvent.

Pour Jocelyn Tambyapin, 45 ans, la vie en tant que policier n’a pas non plus été de tout repos. Mais cet Enquiry Officer, affecté au poste de Stanley, est tout de même fier de son parcours. «Au début, ce n’était pas facile. Il a fallu une période d’adaptation et de la discipline.» La médaille qu’il vient tout juste de recevoir, représente, confie-t-il, toutes ses années de travail mais aussi la compréhension de sa famille qui l’a toujours soutenu. De par son expérience au sein de la police, Jocelyn encourage vivement les jeunes à intégrer les forces de l’ordre. «C’est un métier noble, où on apprend à servir notre prochain et notre pays.»

L’appel est lancé !

CA

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