La mère de famille espère que ce certificat lui ouvrira des portes.
D’autres diplômés de cette nouvelle école posant avec des cadeaux.
Elle préfère être sur un chantier. Le soleil aveuglant, les matériaux lourds à porter et les longues heures debout, elle s’y accommode. Néanmoins, elle ne se voit plus travailler à l’usine. Pourtant, elle l’a fait pendant des années. Mais désormais, c’est ailleurs qu’elle imagine son avenir.
Jocelette Louis, 36 ans, est maçon. Et elle fait partie de la première promotion de L’École des maçons créée par Holcim Mauritius, à travers la fondation Bâtir Agir. Et c’est cette semaine que cette habitante de Baie-du-Tombeau a reçu son certificat de niveau 1 (elle pourra bientôt bénéficier des cours du niveau 2). Une formation théorique et pratique qui, explique-t-elle, lui ouvrira des portes : «On peut parler avec la bouche. Mais un certificat ça parle un autre langage. Plus sérieux.»
Au chômage, actuellement, cette maman de cinq enfants – quatre garçons et une fille : le plus âgé a 21 ans et le plus jeune, 4 ans, cherche du travail «afin de pouvoir aider à nourrir ma famille», explique-t-elle. Son époux est également maçon et ensemble ils essayent d’élever leurs enfants au mieux : «J’ai toujours travaillé avec des contracteurs. Mais, maintenant, je cherche un job dans une compagnie de construction pour la sécurité d’emploi. Je pense que c’est mieux.» La mère de famille a déjà travaillé comme ouvrier manœuvre sur différents chantiers importants tels que celui de Grand-Baie La Croisette ou encore celui d’Apollo Bramwell.
Désormais, avec ce diplôme, elle espère que son statut changera sur les chantiers. Elle estime «fer travay la» aussi bien qu’un homme. Et aux gens qui lui disent que sa place n’est pas sur un chantier, elle ne répond pas grand-chose : «Je sais ce que je suis en train de faire.» La fatigue, les longues journées, le ciment qui dessèche la peau et les cheveux, et la poussière qui obstrue les pores, elle n’y fait même plus attention : «Tant que ce métier me permet de nourrir mes enfants, ça me va.» C’est un peu par hasard, en aidant son mari sur des chantiers, qu’elle a découvert qu’elle pouvait exercer le même métier que lui.
Alors, c’est tout naturellement qu’elle s’est inscrite pour le cours de l’École des maçons lorsqu’elle participait à un Job Fair il y a quelque temps : «J’ai trouvé ça très intéressant. J’ai décidé de donner mon nom. Ensuite, on m’a rappelée. Et j’ai suivi les cours. On a d’abord appris tout ce qui était théorique et ensuite on s’est mis à la pratique.» Crépissage, pose de blocs et de marbres, mesures par pied carré, Jocelette a emmagasiné toutes ces informations afin de les mettre en pratique sur son nouveau chantier. Et elle est impatiente !
La mission de la fondation «Bâtir Agir»
Venir en aide aux autres. C’est ce que souhaite faire Holcim à travers sa fondation Bâtir Agir. Le distributeur des marques de ciment Kolos et Ecocem soutient différents projets en matière d’éducation, d’environnement, d’infrastructure et de sécurité routière cette année.
Un métier qui vous tente
- Il s’agit d’une formation dispensée avec l’aide du centre de formation vocationnel Sir Kher Jagatsingh de Beau-Bassin (MITD) avec l’appui des professionnels de Holcim Mauritius.
- Ce cours dure 20 jours et est approuvé par la MQA.
- Pour être admis à ce programme gratuit, il faut répondre à ces critères : le candidat/la candidate doit être âgé/e de 18 ans ou plus au moment de son inscription, il/elle doit être actuellement à la recherche d’un emploi et accepter de s’inscrire sur la liste des demandeurs d’emploi de la NEF et il/elle doit s’engager à suivre et à terminer le programme d’une durée totale de 20 jours et prendre
ses dispositions.
- Pour plus de renseignements, contactez Holcim Mauritius sur le 217-8000 ou envoyez votre demande de candidature à info-mus@holcim.com.