Le design réalisé par le jeune homme pour KGB Vodka sera à l’honneur sur les 2 500 bouteilles de l’édition limitée de Grays.
Il est un créatif dans l’âme et le dessin, c’est son truc à lui. Eh oui, quand il s’agit de se laisser aller à sa plus grande passion, Fabien Manuel, alias Gomez, ne se fait pas prier. C’est donc tout naturellement que le jeune homme de 27 ans s’était inscrit, sur les conseils d’un ami, au concours de design de Grays qui lance, pour la troisième année consécutive, une édition limitée du KGB vodka pour la période de fin d’année 2013. «Quand mon ami m’a parlé de ce concours, je me suis dit, pourquoi pas ? Sans penser que je remporterai le premier prix, j’ai seulement pensé que ça allait s’ajouter à mon portfolio. J’étais assez surpris d’avoir gagné», dit-il.
S’inspirant de la technique de crowdsourcing qui consiste à s’appuyer sur un réseau d’internautes afin de réaliser un projet ou lancer un appel à solutions, l’édition 2013 a ainsi vu la participation de 28 designers qui ont soumis 56 designs. Parmi ceux-ci, un seul s’est démarqué du lot et ce n’est nul autre que Fabien Manuel qui a été sacré grand vainqueur de cette compétition. Le jeune créateur repart non seulement avec un prix de Rs 25 000 mais verra également le fruit de son travail habiller les 2 500 bouteilles de cette édition limitée, sur lesquelles sera inscrit son nom.
Puisant son inspiration de la nature et de l’artiste Moebius, qui allie les éléments de design organiques et floraux, le jeune designer, qui exerce en free-lance depuis le début de l’année, a su apporter sa touche personnelle et donner un caractère unique à cette nouvelle série d’édition limitée. «J’aime prendre du temps pour bien faire les choses. Je suis assez minutieux et perfectionniste. On retrouve, dans chacun de mes dessins, une touche personnelle. Je pense que c’est ça qui me permet de me démarquer et de faire la différence», souligne le jeune homme qui travaille dans le milieu depuis trois ans.
Le dessin, c’est sur le banc de l’école que Fabien Manuel a commencé à s’y mettre, au sens propre comme au sens figuré. «Je m’amusais à dessiner sur les pupitres», confie-t-il sur un ton moqueur. Pour lui, le design représente un moyen de s’exprimer, de s’évader. Après ses études supérieures, il prend de l’emploi dans une boîte de design avant de se lancer dans le free-lance au début de l’année : «C’était pour moi une nouvelle étape, un nouveau mode de fonctionnement. Je trouvais que j’étais trop confiné et j’avais besoin de ce changement pour laisser libre cours à mon imagination et m’exprimer.»
Ce qui est sûr, c’est que nous entendrons certainement encore parler des aventures de Gomez…